Végétarien / Vegan : comment je gère la cruauté ?
Je pense que je ne vous apprends rien lorsque je vous dis qu’être végétarien ou vegan implique bien (trop) souvent de la tristesse et de la colère. On est la plupart du temps révolté et indigné. Gérer ces sentiments est bien compliqué et même si je ne détiens (malheureusement) pas de recette miracle, j’aimerais vous donner quelques pistes pour composer avec tout ça. Et si vous souhaitez partager vos “astuces” et surtout, votre ressenti en commentaire, ne vous gênez pas.
Je ne prétends pas détenir une quelconque vérité, je ne me la joue pas sociologue ou psy, mais j’essaie de comprendre le monde qui nous entoure. Je vous parle de la façon dont j’interprète certains comportements et comment je perçois la cruauté. Ces réflexions sont personnelles et si je les partage avec vous, c’est simplement parce que je me dis qu’elles pourront peut-être vous aider …
Je rédige cet article en réaction au festival de YuLin, où des milliers de chiens et chats sont torturés et tués.
(Même Gipsy se cache devant tant de cruauté)
Ma sensibilité
Pour vous mettre dans le contexte, ma sensibilité est développée à un point tel qu’elle est très difficile à gérer, je dirais même qu’elle est plus handicapante qu’autre chose à plusieurs niveaux. Lorsque j’ai découvert l’univers merveilleux des tests sur les animaux par exemple, ça été un drame pour moi. Certes, un projet assez chouette en est né (Happy Léon), mais ça été un calvaire à vivre. Pendant des semaines, j’ai eu du mal à m’endormir. J’avais des images horribles dans la tête, c’était limite obsessionnel.
Je pense que vous devez voir à peu près de quoi je parle, même si se sont peut-être d’autres choses qui vous rendent malades : abattoirs, fourrure … Cette sensibilité accrue envers les animaux est loin d’être évidente à gérer, on peut vite se retrouver “au fond du trou”, accablé par la souffrance.
Toutefois, rien ne nous oblige à vivre à travers ce filtre, on peut se protéger.
Face à la cruauté
Ma prise de conscience de l’existence même de la cruauté a été lorsque j’ai réalisé ce que l’on était capable de faire aux animaux. Plus tard, je me suis rendue compte que l’on ne se limitait pas qu’à eux, mais qu’on se faisait subir les pires atrocités entre “humains”. J’ai eu beaucoup de mal à accepter que le concept même de la cruauté puisse exister. Oter la vie de façon intentionnelle, dans n’importe quel but, en y prenant ou non du plaisir, est un acte barbare selon moi. Au delà du fait de tuer, ce qui m’a le plus choquée en tant que petite fille, c’était la torture. Lorsque l’on ajoute la notion de plaisir à cette équation de l’horreur, j’avoue que mes neurones ne font plus toutes les connexions et je décroche complètement. Je ne peux concevoir qu’un jour, je serai capable de prendre un couteau et de trancher la gorge d’une vache (ou d’un humain). Je ne peux imaginer que je puisse jeter un chaton (ou un bébé) contre un mur. Et m’éclater en faisant ça ? Je ne comprends toujours pas comment on peut en arriver là.
Je ne saurais dire combien de personnes ont cet attrait pour la cruauté dans le monde mais elles sont encore trop nombreuses. Parce que si ce n’était pas le cas, je n’imagine pas que des millions d’animaux et d’êtres humains souffriraient comme c’est le cas aujourd’hui.
Face à ce constat, il est parfois difficile de se sentir bien dans ses baskets et plus largement, bien dans notre société.
Je me suis longtemps sentie paumée et je ne comprenais pas que l’on ne puisse pas réfléchir comme moi, à savoir que l’on doit éviter la cruauté. Ca me paraissait plutôt logique, mais en réalité, c’est bien plus complexe. Au fil de mes rencontres, j’ai pu catégoriser. Je me suis rendue compte qu’il y avait d’une part les personnes cruelles, celles qui s’en fichent, d’autres qui pensent que les personnes hauts placées ne laisseraient pas faire et enfin celles qui ne veulent toujours pas imaginer que cela puisse exister. Si vous lecteurs, et moi, avons pris conscience de toutes ces cruautés … Ce n’est pas le cas de tout le monde. Et dans un sens, c’est bon signe. Très bon signe, même. Parce que si l’on ne peut imaginer que de tels actes soient possibles, c’est que l’on est soi-même incapable de les prodiguer (et c’est plutôt cool). Refuser de croire qu’une telle cruauté puisse exister est dans certains cas une façon de se protéger. Certains diront que c’est lâche, personnellement je trouve ça plutôt sage. Regarder un tel niveau de cruauté en face, ça fait mal.
Bien sûr, je fais d’énormes généralités. Mais c’est “ma façon” de percevoir le monde et de réussir à avoir encore foi en l’humanité. Cela n’excuse en rien tout le mal qui est fait aux animaux en ce moment même, mais ça me permet de l’expliquer de façon assez “saine” (si tant est que ce soit possible).
Dans tout ça, il y a cependant des “comportements” qui me laissent perplexes et que j’ai beaucoup de mal à comprendre : ceux que l’on adopte dans les mouvements de groupe. L’être humain est capable d’oublier tout sens moral lorsqu’il est entouré de ses congénères. On appelle ce phénomène la “désindividualisation”. C’est à dire que lorsqu’on l’on fait partie d’une foule, on est alors complètement anonyme et la responsabilité ainsi que la faute morale reposent sur les autres et l’on n’a donc plus à s’en préoccuper. Ce qui amène certaines personnes à commettre des actes terribles (je pense notamment au lynchage qui a eu lieu à Madagascar il y a 2 ans). Cela explique notamment l’attrait pour les corridas ou encore pour le festival de YuLin : “tout le monde fait pareil, c’est donc normal”.
Encore une fois, cela explique, MAIS CA N’EXCUSE RIEN. Et pour le coup je trouve ça complètement lâche de se cacher derrière les autres, c’est bien trop facile selon moi.
Savoir et oublier
Si j’ai appris une chose importante dans le combat de la cause animale, c’est qu’il faut savoir que toutes ces atrocités existent bien entendu, mais il faut aussi savoir les oublier 90% du temps. Sinon, on ne vit plus. Ou du moins, on souffre en permanence.
Je le mets dans un petit coin de ma tête, je sais que ça existe, mais je n’y pense pas. Cela ne m’empêche pas d’avoir créé mon entreprise pour aider les animaux et de faire mon possible pour eux … Si on oublie un peu trop, une piqûre de rappel peut faire du bien, mais ce n’est pas la peine de se mettre des bâtons dans les roues. Si on est déprimé au quotidien, ça ne sert à rien. Ce n’est pas comme ça que l’on fera avancer notre cause.
Hier, j’ai été révoltée, indignée, horrifiée lorsque j’ai découvert l’existence du festival de YuLin (qui est à l’origine de cet article). Ca va prendre plusieurs jours pour que je m’en remette. Ca faisait déjà un moment que certains petits “détails” (appelons ça comme ça …) me dérangeaient et ça été la goutte d’eau. Je suis allée me blottir au fond de mon lit et j’ai pleuré. Il y a des jours comme ça, où on est plus “faible” que d’autres. Le fait est que dans ces moments là, je me confronte au maximum à des choses drôles même si je trouve ça superflu par rapport à tout ce que les animaux subissent. Je m’applique donc à regarder des séries marrantes, des photos d’animaux trop mignons, lire des blogs beauté, culinaires … Je fais aussi des choses que j’aime : yoga, photographie … Bref, je me change les idées. J’évite dans la mesure du possible les réseaux sociaux, parce que je suis beaucoup d’asso animales et ça me rappelle un peu trop ce que je tente “d’oublier”.
On peut percevoir ça comme de l’évitement, mais encore une fois, ce n’est pas en étant complètement déprimée, au fond de mon lit, que je servirai à quelque chose.
J’estime aussi que cela ne sert à rien de regarder des vidéos ultra choquantes quand on est trop sensibles. Je ne vais pas m’imposer de visionner des oies se faire gaver alors même que ça me fait pleurer et me rend complètement folle. On n’est pas obligé de voir tout ça, surtout si on est déjà convaincu.
La haine n’est jamais loin
Ce qui m’a gênée à un moment, surtout lorsque je suis devenue végétarienne puis vegan, ça été la colère que j’ai pu ressentir. Surtout envers l’humanité et de ce dont elle était capable. J’ai vite réussi à la gérer, encore une fois, en décrochant. Pourtant, on peut vite se retrouver au milieu d’une spirale infernale et devenir très agressif et empli de haine. Ce n’est cependant pas comme ça que je vois les choses, même si je pense que l’on passe forcément par cet état à un moment ou à un autre (à différents degrés aussi).
Ne pas être haineuse ne m’empêche pas d’avoir toujours autant envie de hurler et que tout le monde pense comme moi et arrête de consommer cette infâme cruauté. Mais au final, à quoi bon véhiculer de la haine ? A part faire fuir TOUT LE MONDE, à faire passer la majorité des végé pour des tarés d’extrémistes, ça ne sert absolument à rien. Je pense que la solution est ailleurs. C’est en parlant posément que j’ai réussi à faire réfléchir certaines personnes de mon entourage, pas en les agressant. Et je m’accroche à cette façon de faire, j’y tiens. Je ne pense pas que répondre à la violence par la violence soit ce qu’il y a de plus efficace. Mais ces conflits intérieurs existent bel et bien et pour les apaiser, pour ne pas m’énerver quand j’entends une réflexion désobligeante, je pense aux discours des personnes comme Mathieu Ricard. Des personnes pacifistes et bien intentionnées, tout simplement.
Quand je suis confrontée à la cruauté, je me rappelle que les personnes ayant bon fond existent et qu’il y a de l’espoir. Je me dis que les mouvements de foule sont capables d’être positifs, si tant est que ceux qui les lancent soient bien intentionnés. Et même si c’est difficile, j’essaie de me persuader qu’un monde sans souffrance animale peut exister.
Et vous, comment faites-vous pour gérer la cruauté ? Que faites-vous dans les moments où vous êtes un peu déprimé ?
N’oubliez pas de signer la pétition contre le festival de YuLin et d’user et abuser du hashtag #StopYuLinForever
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We Are Vege
17 juin 2015 at 9 h 32 minBonjour Gala,
Article très bien écrit. Je m’y retrouve d’ailleurs beaucoup ainsi que mon amie Fanny (qui tient le blog Il sera une fois).
On gère tous comme on peut notre sensibilité en étant végéta*ien. Au début (il y a presque deux ans) je me gavais de vidéos atroce comme si j’avais besoin de ça pour me motiver. Mais j’en étais malade comme un chien. Je pleurais, j’avais des nausées, des angoisses atroces… J’ai décidé d’arrêter et si j’ai besoin de m’informer sur tel ou tel sujet je lis. Les images ne sont pas là même si les mots sont très durs. Mon amie Fanny est aussi d’une sensibilité accrue. Je comprends très bien car on se sent désarmé, on ne comprend pas… Mais moi j’ai décidé de regarder les choses en essayant de mettre l’émotivité de côté pour être crédible face aux détracteurs de notre mode de vie. Car sinon on nous catégorise comme étant des tarés, des marginaux ou des gens stupides qui ne savent pas placer les priorités.
Hier, sans le vouloir, je suis tombée sur une vidéo où on voyait des cochons dans un élevage. Des petits étaient frappés au sol ou castrer sans anesthésie dans un acte d’une violence abominable. Et bien j’ai pas pu. J’ai pleuré… Genre à grosse larme, avec des sanglots… Je pense malgré tout que ces vidéos sont nécessaires car elles servent de preuves formelles et de témoignages dans la société. Il faut les montrer. L’ère d’internet est en train de faciliter la dispersion de notre message !
Pour le “festival” (car franchement je vois pas le rapport avec le mot faut le dire…) des chiens, je ne suis même plus étonnée des atrocités qui viennent de ce pays (je ne fais pas de racisme sur cette ethnie) qui les accumulent : porte-clés avec animaux vivants à l’intérieur, test sur les animaux, battu du chien pour le manger, zoo délabrés… et j’en passe. Et en plus quand on sait qu’ils mangent de plus en plus de viande et qu’il devient difficile de répondre à cette demande… Heureusement que nous sommes là pour montrer aux gens ce qu’ils se passent et stopper cet aveuglement permanent des médias et de nos politiques.
Je vais signer la pétition. Tu m’as donné envie de faire un article du même genre.
Merci pour ton blog.
(désolé pour le message méga long :3)
A bientôt !
Lucie (We Are Vege)
Christine B
11 mai 2017 at 22 h 07 minBonjour Gala, merci pour ce bel article…Je suis en ce moment dans cette phase difficile, je suis végétarienne depuis qq mois en conversion vers les veganisme…Je suis profondément en colère et triste quand je vois les atrocités que perpétue l’homme…et la cause animale m’interpelle car si l’homme se conduit comme ça avec l’animal il se conduit forcément de la même manière face à un autre homme.Je considère que lorsque l’homme aura pris conscience de sa manière de se comporter avec les animaux:es traiter comme des objets sans aucun respect son comportement cessera peut-être d’être nocif pour tous les autres également (l’animal en premier lieu, sa terre mais aussi son semblable)… Pour l’instant dans ma colère ce qui m’apaise c’est de militer…Je retrouve d’autres personnes qui ont les mêmes préoccupations que moi et je tisse du lien avec les personnes que je croise en les informant…mais j’ai des moments comme ce soir où je me sens vraiment pas bien mes émotions se déversent et je ne sais pas quoi en faire, si ce n’est que je me sens en profond décalage avec cette société…La colère passe paraît-il …j’espère car c’est très inconfortable
Céline
17 juin 2015 at 9 h 32 minTrès bel article. C’est vrai que je n’imaginais pas qu’il y avait autant de maltraitance et on n’est pas assez conscient de tout ca. Depuis quelques temps j’ai beaucoup lu sur internet sur la cause animale et ne pensais pas que ca allait autant loin. Du coup j’ai beaucoup de mal à sortir toutes ces images de la tête et j’y repense beaucoup pendant la journée et à ces moments-là je me sens un peu perdu et démuni. Je pensais toujours qu’en Suisse étant donné que les normes d’élevage etc sont très strictes (+ encore certains élevages avec label pour le bien-être des animaux) et que les animaux était plutôt bien mais au final c’est ce qu’ils veulent nous faire croire. Enfin voilà, heusement qu’il y toujours des gens qui pensent au bien-être des animaux. Heureusement qu’il y a toujours des gens et des associations qui essaient de lutter contre toutes ces atrocités en espérant que ca va toujours plus évoluer vers le meilleur.
Camille
17 juin 2015 at 10 h 41 minJe suis le genre de personne qui s’arrête quand il pleut pour sauver tous les escargots du trottoir et qui fait le tour de toutes les poubelles “au cas où” alors oui, la cruauté envers les animaux me rend très triste, désemparée et surtout me rend haineuse. J’aimerais réussir à passer outre pour avancer malheureusement je n’y suis pas encore et pour le moment, et bien je subis… Mais ça fait venir des tas de projet (comme ton entreprise et félicitations pour ça!) et j’espère que le mien verra le jour rapidement ! Merci pour tes articles pleins de bon sens 🙂
Les causettes de Célestine
17 juin 2015 at 10 h 42 minJe ne connaissais pas ce festival monstrueux, c’est seulement hier que j’ai vu des images atroces dans mon fil d’actu sur FB et depuis, ça me rend complètement malade! Triste, mais fâchée aussi, devant tant de bêtise, de cruauté gratuite, de méchanceté. J’essaye de réfléchir, je me demande comment des humains normalement constitués (avec un cerveau, donc) sont capables de telles atrocités, pour “s’amuser”, de surcroît. Je n’ai pas de réponse si ce n’est le pouvoir absurde de l’éducation et des “traditions” du pays en question.
Bref, moi aussi, je me préserve en évitant au maximum de me confronter à de telles images et j’essaye d’agir à ma petite échelle, c’est la seule solution que j’ai trouvée pour le moment. 🙂
Chapsyk
17 juin 2015 at 10 h 52 minMerci pour cet article très bien écrit.
Il fait particulièrement écho chez moi car j’entre tout doucement dans le monde du végétarisme depuis quelques mois. En effet, je faisais partie des personnes qui ne voulaient pas voir la cruauté envers les animaux. Je savais que ça existait (aujourd’hui, à moins de vivre dans une grotte on ne peut pas ne pas en être informé un minimum) mais je ne voulais pas la voir car je savais que ça impliquerait de gros changements et je ne m’en sentais pas capable.
Il y a 3 mois je me suis sentie prête et j’ai commencé à me renseigner, à lire, à regarder et ça a été une évidence, je ne pouvais pas continuer à consommer de la viande. Pour l’instant j’ai arrêté viande rouge et blanche, je continue le poisson un peu plus longtemps le temps de faire la transition mais avec bien évidemment l’objectif d’arrêter dans les prochaines semaines. En ce qui concerne les autres produits d’origine animale j’ai beaucoup réduit mais je vais à mon rythme.
Bref, tout ça pour dire que je me rends compte qu’au delà des changements alimentaires que cela implique, c’est aussi au niveau de mon comportement et de ma vision des choses que c’est compliqué. C’est dur de voir d’autres personnes continuer à consommer des animaux sans se poser de question mais qui suis-je pour juger ? Je faisais la même chose il y a un peu plus de 3 mois.
Pour le “festival” de YuLin je suis bien sûr entièrement d’accord et j’ai signé la pétition il y a quelques jours mais je trouve les gens bien hypocrites avec ça. Là les gens se réveillent car on parle de chiens et de chats mais pour les autres ça ne fait ni chaud ni froid à personne. J’ai encore vu des commentaires hier à ce sujet du type “oui on consomme de la viande mais au moins chez nous les animaux ne souffrent pas”. Ah… C’est là qu’on voit qu’il y a encore du chemin à faire 🙂
Evy
17 juin 2015 at 11 h 16 minBonjour,
Je suis ton blog depuis peu de temps et comme bon nombre de gens (et heureusement) je suis très sensible à la cause animale.
Je me reconnais tout à fait dans tes propos, si je vois la moindre image d’un animal en souffrance j’ai envie de pleurer pendant des jours. Cela fait longtemps que je ne regarde plus ce type d’images car sinon j’aurais déjà fini en HP mais parfois il m’arrive de tomber sur des faits divers qui me rappellent ô combien la nature humaine peut-être détestable.
Je me réconforte en me disant qu’heureusement il existe des gens biens, qui sont sensibles au bien-être des animaux et qui font tout pour que leur compagnon soit les plus heureux !
Je me prépare d’ailleurs à partir d’ici 1 an dans des associations de défenses et préservations animales au Mexique et en Amérique du Sud.
A contrario, je n’ai pas encore passé le cap du “végétarisme” (ça se dit ?). Je consomme encore de la viande et j’avoue que j’ai bien du mal à m’en passer même si je réduis mes quantités.
Je pense que proscrire définitivement la viande de son alimentation n’est pas forcément la meilleure des solutions mais qu’on peut tenter une approche différente. Consommer moins de viande, aller chercher sa viande chez le boucher ou chez le fermier du coin (pas facile à faire quand on est à Paris je l’admets !).
Pour ce qui est du végan, là je ne me vois pas du tout stopper la consommation, d’oeufs et de tous les produits issus de chez nos amis les animaux.
Bref on il reste encore un trèèèès long travail avant de pouvoir changer les habitudes de consommation des uns et des autres.
Nous avons eu notre ère de développement, d’industrialisation et de commercialisation et maintenant vient le tour des pays moins développés qui rattrapent leur retard à grand pas…
N’en est-il que je soutiens la cause animale à 100% et que je souhaiterai m’investir dans une SPA ou un refuge pour un animaux, seulement j’ai peur de ne pas avoir le coeur assez accroché pour supporter toutes ces horreurs.
Est ce que quelqu’un fait parti d’un assoc et pourrait m’expliquer comment ça se passe pr intégrer une asso ?
Merci bcp,
Evy
Lucie chocochic
17 juin 2015 at 11 h 38 minJe ne connaissais pas ce festival … Comment ça peut exister ? Je suis sans voix …
J’ai les mêmes problématiques …. Depuis que je suis végétarienne, j’ai beaucoup de mal dans certaines situations qui pouvaient sembler “naturelles” : Des expositions agricoles avec des vaches dans 3 m2, des étales de viande au marché … Mes proches ne comprennent pas toujours …
En tout cas, ma solution est d’essayer d’agir à ma petite échelle : signature de pétitions, donations, bénévolat …
Très bel article
Marie
17 juin 2015 at 11 h 50 minTes paroles font tellement écho à mon ressenti. Il y a des moments où tu es tellement horrifié que tu te demandes si l’espèce humaine n’est pas tombée totalement en dégénérescence. J’essaie d’en discuter posément avec mes proches, mais c’est difficile quand à l’intérieur de toi tu as envie de hurler pour leur faire entrer tes idées dans le crâne. Mais bien évidemment, ce n’est pas la solution. Ce qui me permet de garder espoir, c’est de penser que des tas de gens comme nous, toi, moi, les lecteurs de ce blog, et des tas d’autres, amorcent un changement grâce aux actions à leur échelle. Et que petit à petit, j’ai l’impression qu’il y a une vraie prise de conscience qui commence à apparaître. A voir dans 5 ou 10 ans où on en sera… =)
Elodie
17 juin 2015 at 11 h 59 minC’est marrant tiens, plusieurs passages de ton article dont écho à celui que j’ai publié hier je trouve 🙂 Tu as assisté à la conférence de L214 le 30 mai ?
Quand on me demande : “mais comment tu fais pour voir tout ça ? Pour vivre tranquillement, pour dormir la nuit, avec toutes les atrocités que tu vois ?”, je réponds toujours que la souffrance fait partie de ma vie. Oui c’est dur, mais c’est aussi ce qui me donne l’énergie de me battre.
Sandrine
17 juin 2015 at 12 h 14 minJe me retrouve complétement dans cet article!!! Je suis hypersensible, hyper-empathique et j’en prends plein les dents régulièrement rien qu’en regardant autour de moi :/ Du coup je me ferme, je ferme mes “capteurs” je ne sais pas trop comment expliquer ça :/ Mais évidemment, je les vois ces images, ces vidéos atroces et comme toi je ne comprends pas cette cruauté incessante. A mon sens, ces humains qui maltraitent, qui torturent tout individu vivant sont des psychopathes en puissance et je suis affligée de voir que ces personnes ne sont quasi jamais punie pour la souffrance qu’ils engendrent.
Pour tout ce qu’on fait endurer aux animaux, je suis devenue vegan (je me suis fait traiter de tout, avec comme summum : “Talibane”), je tente de ne plus acheter de produits testés, je tente de réduire mes déchets, mes animaux ne viennent pas d’animaleries, je les récupère et les “répare”, je tente de, gentiment, sans les stresser, d’ouvrir les yeux de mon entourage et puis on verra bien, et puis je croise les doigts pour que le monde se décille 🙂
Foxy
17 juin 2015 at 13 h 10 minCa fait du bien de trouver quelqu’un qui ressent les mêmes choses que soi. Ce sentiment de colère est très difficile à gérer au quotidien et effectivement, si on veut garder sa santé mentale, on a tout intérêt à se forcer à penser à autre chose.
J’ai eu une période il y a quelques années, où je me réveillais la nuit en pensant aux massacres des bébés phoques, où je revoyait ces connards brandir leur arme au dessus de la tête de ces petites bêtes sans défense. Je pleurais dans mon lit sans parvenir à me rendormir.
Depuis, je me suis inscrite à des associations de défense des animaux, je fais des dons. J’ai besoin de communiquer avec des personnes pour qui les animaux sont aussi importants à leurs yeux qu’aux miens.
Je mange végétarien, tendance vegan, et même si mes collègues se moquent parfois gentiment de mon alimentation, ils voient bien que je ne suis jamais malade, je suis toujours de bonne humeur, je ne les envoie pas balader non plus. Certain(e)s même envisagent de se tourner vers une alimentation plus végétale et limiter leur consommation de viande. Je ne critique pas leur façon de manger, j’entends qu’ils respectent la mienne. Je ne les juge pas, je réponds à leurs questions sans agressivité. Je pense que petit à petit l’évidence s’insinuera dans leur esprit et ils arrêteront l’alimentation carnée. Du moins, je l’espère : )
Vanessa
17 juin 2015 at 14 h 49 minJ’ai également découvert cet horrible “festival” ces derniers jours sur mon fil d’actu FB… Je ne sais même pas quoi dire face à de telles horreurs, je ne comprends pas ce genre de comportements… Les images me hantent, et pourtant je ne les ai pas regardées “en détails”, j’en suis incapable… j’ai fait défilé ces images abjectes très vite pour lire le texte et signer la pétition… Ces derniers jours j’ai également découvert le massage des dauphins sur l’île Féroé… au nom d’une coutume.
Coutume barbare. Je hais certains humains.
C’est difficile de se protéger quand on est hypersensible, je le lui suis tout autant que toi, rien que lire les commentaires sur le film “Heartling” ça m’a fait pleurer… alors je ne regarde pas ce genre de choses, je sais qu’elles existent et rien que ça, ça me fend le coeur…
J’espère qu’un jour, c’est bien utopique mais…, tout ça cessera. Parce que nous sommes là et nous ne sommes pas les seules 😀
Nanie
17 juin 2015 at 15 h 13 minJe n’ai rien d’autre à ajouter, tout est dit dans ton article et dans les commentaires précédents le mien… La cruauté gratuite, juste pour le plaisir, je n’ai jamais compris… Pour les animaux comme pour les humains. D’ailleurs, s’il y a bien quelque chose que je n’arriverai jamais, mais alors jamais à comprendre, c’est la guerre entre les hommes. Comment peut-on tuer son semblable ??? Un enfant ??? Comment en arrive-t-on là ? Moi aussi j’ai parfois de gros coup de blues face à tant d’atrocité (humaine et animale), je comprends donc très bien ce que tu peux ressentir en ce moment 🙁 Je t’envoie pleins de bisous pour aller mieux.
Justine
17 juin 2015 at 22 h 59 minMerci pour cet article.
Tu as mis le doigt sur beaucoup de choses que j’avais pu ressentir sans pour autant les identifier. Cela fait aussi du bien d’entendre un discours assez “déculpabilisant” : devant une cause telle que la protection des êtres vivants face à la cruauté, on a vite fait de se sentir dépassé, d’avoir l’impression que l’on n’en fait jamais assez. C’est peut-être vrai d’ailleurs, mais ce n’est pas un sentiment très positif ou utile. Bien que ce soit difficile et frustrant, il faut se contenter de faire ce que l’on peut à son échelle… Et ton article aide beaucoup sur ce point!
Par ailleurs, en tant que lectrice très discrète, j’en profite pour te remercier de façon plus générale pour la qualité de tes articles, que je trouve très plein de bon sens et de sensibilité.
Aurélie
23 juin 2015 at 10 h 58 minBonjour Gala,
Un petit message pour faire suite à ton post sur le sujet de “comment gérer la cruauté” qui m’a beaucoup touché car comme beaucoup je pense je me suis reconnue dans ta façon de ressentir les choses. Depuis 10 ans j’étais incapable de regarder des reportages sur la souffrance des animaux, sinon j’étais anéantie, en colère, horrifiée, les images restaient collées à ma tête pendant des jours, des mois, voir des années, je pleurais parfois pendant des heures tellement j’avais mal pour ces animaux et je n’avais plus d’énergie pour faire quoi que ce soit. Pendant ces années j’ai donc évité de regarder ces reportages, pour me protéger tout simplement.
Mais depuis quelques mois ça a changé, il y a eu une sorte de déclic, j’ai réalisé que ces images et ces souffrances qui restaient en moi et m’anéantissaient restaient parce que je n’acceptais pas que cela existe. Le déclic a été pour moi le fait de réaliser que oui ça existe, d’accepter que ça existe (ça ne veut bien sûr pas dire être d’accord, mais simplement être lucide et reconnaitre la réalité, que c’est un fait et que non je ne pourrai pas changer le monde à moi toute seule). ça parait évident mais de réaliser et d’accepter ce fait à changer beaucoup de choses pour moi. Je suis toujours indignée, en colère, triste, ça me fait toujours très mal quand je vois des images d’animaux qui souffrent, mais ça ne me rend plus malade, ni anéantie au point de ne plus avoir d’énergie. ça ne m’empêche pas d’agir, au contraire grâce à cela j’ai pu voir des vidéos des animaux qui sont élevés industriellement et qui souffrent, et ça a été un déclic pour être végétarienne. Je suis depuis peu bénévole pour une asso qui lutte contre les sacs plastiques qui se retrouvent dans l’océan et tuent et font des souffrir des milliers d’animaux, c’est une asso qui sensibilise les gens pour ne plus consommer de plastique spécifiquement pour la protection de l’océan. J’ai été bénévole dans une refuge spa pour chiens et chats. Je te dis cela pour te dire que quand je dis “accepter que ça existe et réaliser qu’on ne pourra pas arrêter toute cette souffrance dans le monde à soi tout seul”, ça ne veut pas dire ne pas agir, au contraire, c’est juste être réaliste et ne plus porter le poids du monde sur ses épaules, ne plus se sentir la responsabilité de devoir changer le monde, et faire simplement le maximum qu’on peut. Tu fais déjà beaucoup grâce à ton blog et ton eshop Happy léon, c’est tellement énorme !
Je souhaitais partager avec toi mon expérience au cas où la clé que j’ai trouvé puisse t’aider ou aider d’autres personnes, mais on a surement chacun et chacune des clés différentes, c’est tout un chemin. M’enfin au cas où je partage ! 😉
Connais tu l’histoire du Colibris de Pierre rabhi ? C’est un conte, l’histoire c’est qu’un jour dans la foret où il y avait pleins d’animaux de la jungle qui y vivaient il y a eu un incendie, tous les animaux effrayés se sont echappés et ont trouvé refuge près d’un lac. Il y avait des tigres, singes, oiseaux, bref pleins d’animaux. Et un oiseau le colibris commença a prendre de l’eau dans le lac pour l’apporter au dessus de l’incendie et tenter de l’éteindre. Les autres animaux lui ont dit “ça ne sert à rien tu perds ton temps, tu ne pourras pas éteindre l’incendie à toi tout seul !”, et le colibris lui répondit “je sais, mais je fais ma part”.
C’est une jolie histoire je trouve.
Je te souhaite une belle journée et m’excuse pour ce message un peu long.
Aurélie
Laly
3 novembre 2015 at 18 h 17 minBordel de merde !! je n’avais pas connaissance de ce “festival” de la cruauté, je suis terriblement touchée, et bien sûr j’ai signé la pétition que j’ai partagée sur mon FB.
Louise
27 novembre 2015 at 11 h 13 minPour ma part, ça fait plusieurs années que la révolte s’est installée en moi, je la gère de plus en plus mal, à tel point que je sens que je pourrais être clairement virulente à l’égard des auteurs si je les rencontrais… La souffrance d’autrui me fait mal, l’indifférence quant à elle, m’enrage, c’est cela que je ne supporte plus par dessus tout…. Les “on s’en fiche”, “il faut bien manger”, “ils sont là pour ça”, “il faut bien tester les produits/ les médicaments avant de les vendre”, “ils ne ressentent rien”, “on ne peut rien y faire”, “c’est la tradition”, “mais c’est si bon à manger” et le sempiternel “ah ça y est, te revoilà repartie là dessus “…. Je ne crois vraiment plus en l’Homme et cela à un impact notable sur mes relations humaines et je sais, je sens bien qu’il n’y aura pas de retour en arrière sur le regard misanthrope que je pose désormais sur l’humanité, une fois que l’on sait, on ne peut plus oublier… A tous les niveaux ce n’est que ça: des milliers de tonnes de litres de sang versés pour seulement espérer entrevoir (et encore…) un petit changement à l’horizon… Alors cet animal qui se dit supérieur aux autres alors que sa conduite est la pire de toutes, à tous les égards, moi je ne le supporte plus… Restent encore, les enfants, les personnes âgées, les handicapés, les minorités et quelques femmes qui ont mon respect pour le reste, je suis devenue d’une froideur sans nom… Drôle de monde qu’est celui de l’Homme….
Michèle
7 avril 2016 at 11 h 21 minBonjour,
En devenant vegan, j’ai réalisé ce qu’était un être humain et je suis tombée des nues. La conscience, la morale, la responsabilité, la culpabilité, la réflexion sont des termes incompréhensibles pour lui. Son égoïsme, son avidité passent avant tout. L’humanité détruit la planète d’abord pour se nourrir. Je suis en accord total avec votre phrase “Je ne crois vraiment plus en l’Homme et cela à un impact notable sur mes relations humaines et je sais, je sens bien qu’il n’y aura pas de retour en arrière sur le regard misanthrope que je pose désormais sur l’humanité, une fois que l’on sait, on ne peut plus oublier…”. Toute cette cruauté me rend malade de dégoût, et ces monstres que sont les êtres humains me font horreur..
Cécile
25 février 2016 at 15 h 28 minJe me sens moins seule à souffrir tout à coup……même si je sais que souffrir n’est pas la solution.
Je me demandais si j’étais la seule à devenir misanthrope, à ressentir la nausée face à tous ces actes abjects de certains “humains”.
Moi non plus, je ne comprends pas et je ne trouve pas la solution pour apaiser la souffrance que cela déclenche en moi. J’évite les images, les mots trop durs. Je n’en n’ai pas besoin pour savoir, ça m’anéantirait.
Que faire ? Un peu, chacun, chacune, à notre mesure. Mais c’est si peu !
J’aurais envie d’aller là-bas, combattre physiquement ces individus nauséabonds pour les empêcher de nuire. Il faudrait que nous soyons des milliers !!!!!!!! Ce serait fantastique !
Plus réalistement, que pouvons-nous faire ? Je me sens impuissante, même si j’essaie de faire de mon mieux pour agir à mon niveau.
Ca fait du bien de se sentir comprise par d’autres personnes qui partagent la même rébellion et la même douleur.
Continuons, chacune, à faire passer les messages, à ouvrir les yeux de gens de gré ou de force, à sensibiliser les plus jeunes à la merveille que sont nos amis les animaux…..C’est par les plus jeunes que ça passera.
Amicalement et courage à toutes dans notre combat.
emilie
16 mars 2016 at 23 h 05 minJe suis d’accord avec toi, il ne sert à rien de devenir haineuse même si parfois c’est difficile.
Et d’ailleurs je suis persuadée qu’une discussion posée, de l’amour et la tendresse valent beaucoup mieux que des reproches virulents ou des vidéos chocs.
Au lieu de montrer des vidéos ou les animaux se font torturer à mes proches, je leurs montre des vidéos d’animaux heureux, en train de jouer … et ça fonctionne !!!
Un exemple tout bête, j’ai montrer des vidéos trop mignonnes à une amie ( une chèvre qui s’amuse à faire du toboggan, un cochon qui s’amuse avec un chien etc) tout de suite j’ai vu dans es yeux de l’attendrissement et elle m’a elle même dit ” waouuu je ne savais pas que ça aimé jouer comme ça !!! ”
Ensuite je lui ai parlé posément du régime végétalien puisqu’elle était trèsssss sceptique et finalement elle s’est renseignée par la suite elle même de son côté et m’a dit ( encore une fois elle était très sceptique à la base” que oui se nourrir de végétaux ne veux pas forcément dire faire des carences. Donc oui je suis persuadée que l’amour peut prévaloir sur la haine.
Moi même je suis un exemple que l’on peut changer.
Même si depuis adolescente ( je ne mangeais déjà pas de bébés animaux et culpabilisais en mangeant des animaux terrestres ou aquatiques ) j’étais sensible à la cause animale je pensais les vegan extrémistes ! Et puis j’ai changée, je me suis intéressée, documentée et ma vision à changée.
Donc non la violence n’est pas la solution , la solution c’est la discussion, l’amour et la prise de conscience.
La plupart des gens ne se rendent même plus compte de ce qu’ils mangent,
les gens ne se rendent pas compte que le lait qu’ils boivent est voler à la vache , que ça prive un bébé du lait maternel.
Si on veut que les choses changent il faut donc effectuer une prise de conscience auprès de nos proches mais avec une démarche non violente puisque être agressif aura l’effet de leurs faire “peur”.
Millie
1 avril 2016 at 13 h 10 minBonjour,
Je me retrouve très bien dans cette article qui est très bien écrit. Végétarienne depuis 2009. Pour moi tout est parti d’une chanson de Bénabar l’effet papillon, avec cette fameuse phrase “c’est aux harpons que les filles se maquillent”. Je me suis demandée Pourquoi c’est aux harpons que les filles se maquillent ? je suis allée ensuite sur internet et là je suis tombée sur les horreurs que l’on fait aux animaux. Je me rappels a qu’elle point j’étais perdue, j’avais plus de repère, j’étais en colère et je me sentais bête parce que je me suis fait avoir par les belles images publicitaires des marques qui nous veulent du bien, et les images de la vache qui est heureuse dans son près alors que l’envers du décor est tout autre. Savoir est une chose mais en prendre conscience en est une autre. J’avais 20 ans. Après cela il y a eu une phase de déprime, ma famille ne comprenait pas pourquoi je me rendais aussi malade, je me sentais seule. j’ai beaucoup fait des recherches sur internet, j’essayais de trouver des réponses à mes questions, Aujourd’hui je milite le plus possible en faveur des animaux en achetant des produits vegan, en transmettant des infos sur les conditions de vie des animaux et sensibilisant le publique pour que les gens prennent conscience. Comme dans l’article et comme beaucoup d’entre vous j’ai pleuré, j’ai ressentie le découragement, la colère et l’injustice. je fais de longue coupure avec les réseaux sociaux car il y a des images insoutenables. C’est pas facile de prendre du recule, la nuit on repense à des choses que l’on a vue. Mais je me rassure en me disant que je ne suis pas seule et que d’autres personnes se battent pour aider nos amis les animaux.
Malaury
8 juin 2016 at 17 h 30 minCoucou Gala,
Je partage un peu la même vision que toi sur la gestion de cette cruauté. Du moins depuis qq petits mois. Parce que quand j’ai découvert toutes les horreurs qui m’ont poussé à devenir végétalienne, je me suis vraiment mise à broyer du noir pendant plusieurs mois. J’étais devenue hypersensible.
Je suis allée voir une psy et elle m’a fait me rendre compte que j’avais enlevé tout filtre devant mes yeux, et qu’il fallait que je rétablisse une distance entre ce que je savais, et mes émotions (sans pour autant nier ces atrocités).
Aujourd’hui je vais mieux, et suis beaucoup plus efficace dans la transmission du message vegan. Je suis heureuse d’être et d’agir POUR les animaux, et de me faire entendre sans violence, parce que c’est bien ce qui marche le mieux ! 🙂 Des bises !
elodie
8 janvier 2019 at 7 h 13 minMerci pour cet article.