Gala's blog | La pression sociale
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La pression sociale

J’ai 26 ans, bientôt 27. La pression sociale, je commence à la ressentir et ça me dérange affreusement.

Je n’aime pas l’influence sociale, si j’avais continué de l’écouter, je ne serais jamais devenue vegan. A cause d’elle, je me suis sentie à l’étroit dans ma vie ces derniers mois. Et je ne suis pas la seule, on y est tous plus ou moins confrontés à un moment de notre vie …

 

Tu vas avoir 30 ans ? Il est temps de te marier et de faire un gosse !

 

J’ai 26 ans mais quand j’y réfléchis, je me rends compte que j’ai, selon les normes sociales, plutôt la vie de quelqu’un de 20 ans. Je n’ai pas de job fixe, j’aime faire la fête, j’ai des envies de reprendre mes études, de voyager et de partir à l’étranger plus que de m’installer et de fonder une famille. Dans mon entourage très proche, tout le monde est plus ou moins comme moi. Il n’y a pas de mariage en vue et encore moins d’enfants. Mais il y a peu, j’ai tout de même commencé à ressentir une certaine pression. En voyant d’anciennes connaissances se marier et faire des enfants alors qu’ils sont plus jeunes que moi. En apprenant que 2/3 copines avaient arrêté la pilule dans l’espoir de tomber enceintes. En parcourant Instagram et en voyant toutes ces #mumtobe … Je me suis sentie mal à l’aise. Je me suis dit que quelque chose n’allait pas chez moi. Qu’il fallait peut-être que j’accepte mon âge et que je grandisse un peu.

J’ai commencé à m’imaginer en “maman”. A me dire qu’il fallait que je m’y fasse, que je m’y prépare. L’angoisse a commencé à monter, affreusement. Normal, ça ne me correspond pas pour le moment, je me connais et je sais bien au fond de moi que ce n’est actuellement absolument pas ce qu’il me faut. Pourquoi est-ce que j’ai l’impression d’avoir cette “envie” alors que je n’en ai pas réellement envie ? C’est complètement absurde ! Et pourtant, cette petite idée qui s’est immiscée dans ma tête n’est pas arrivée toute seule. C’est la pression sociale qui a réussi à m’envahir ! Heureusement, j’ai un compagnon plein de bon sens qui m’a remise sur le bon chemin : déjà parce qu’il n’a pas envie de tout cela maintenant, et aussi parce qu’il sait très bien que ça ne me conviendrait pas non plus (7 ans de vie commune : quand tu ne sais plus toi même ce qui est bon pour toi, demande à ton mec !). Ca m’a fait du bien, mais quand même, je continuais de me sentir à l’étroit et mal à l’aise avec tout ça. Du coup, c’est nous deux que j’ai remis en question : est-ce qu’on n’avait pas un petit problème de maturité ?

 

La pression sociale : est-ce que je suis normale ?

 

Pire, j’ai commencé à me demander si j’étais “normale”. Qu’est-ce que je peux détester ce mot. Personne ne devrait JAMAIS se poser cette question. Il n’y a pas de personne “normale” ou “pas normale”. Parce que les normes, c’est notre société qui les a définies et cette saleté nous culpabilise à fond quand on ne rentre pas dans ces foutues cases qu’elle a prévues pour nous. Sauf que moi, je ne suis quasiment jamais rentrée dans ces cases. J’en ai assez souffert et ça continue encore, c’est fou ! Je n’avais même pas envie d’avoir de gosses et ça a réussi à m’atteindre, c’est quand même incroyable.

Et c’est grâce à cet article d’Anne Charlotte du blog Happy Chantilly que j’ai déculpabilisé et que tout ce mal-être s’est envolé. Je me suis énormément retrouvée dans ses mots, surtout ceux-ci “j’aime tellement ma vie telle qu’elle est, pourquoi donc la compliquer ?”. Je me suis rendue compte que parfois, on croit vouloir certaines choses, on nous conditionne à vouloir un certain train de vie alors que ce n’est pas forcément ce qui nous correspond. Et on ne remet rien en question parce que “c’est comme ça que tout le monde fait”.

Pour l’instant, on n’a pas envie de changer quoique ce soit, on est bien comme on est, et puis c’est tout. Ce déclic, on l’aura surement un jour et si on ne l’a pas, on pourra très bien vivre comme cela. Et ça se trouve on n’aura pas le choix, qu’il s’agisse d’une grossesse non désirée ou de pas de grossesse du tout. On verra bien en temps voulu. Pour l’instant, on est jeunes, on a encore plein de choses à vivre et à découvrir à deux, ce n’est pas notre moment. Je sais (du moins je crois savoir) que je veux des enfants. Mais pas tout de suite. Et je ne sais pas si je ne préfèrerais pas adopter, et je sais que ce ne sera pas forcément accepté par tout le monde. Et d’ailleurs, je peux d’ores et déjà leur dire que je ne leur demande pas leur avis.

Je sais que je veux des enfants, mais je sais que j’ai encore besoin d’accomplir pas mal de choses dans ma vie pour être pleinement épanouie. Je sais que seuls des enfants ne suffiront pas à mon bonheur, j’ai besoin d’autre chose (surtout professionnellement). Et ce n’est pas égoïste, c’est simplement “comme ça”. D’ailleurs, on est très nombreux à ressentir cela, mais on ne se l’avoue pas ou l’on n’ose pas le dire parce que ce n’est pas politiquement correct. On risquerait de passer pour un monstre d’égoïsme. Les enfants, ne pas en avoir et pire : ne pas en vouloir, c’est le sujet tabou par excellence (j’en ai fait les frais pas plus tard que la semaine dernière).

 

Je ne veux pas d’enfants, et alors ?

 

Et d’ailleurs, si je n’avais pas voulu d’enfants, qu’est-ce que ça aurait bien pu faire ? On part du principe que puisque nous sommes des femmes (j’emploie le “nous” car vous être à 94% des femmes par ici), nous avons FORCEMENT envie, voire nous avons un besoin vital d’avoir des enfants. Mais comme je l’ai dit plus haut, on peut totalement s’épanouir sans enfants. Et comme je l’ai dit l’autre jour sur Instagram, on peut totalement avoir une vie remplie sans enfants. D’ailleurs, l’une d’entre vous me disait qu’elle n’avait déjà pas assez de temps pour elle, alors elle n’osait pas imaginer ce que cela serait avec des enfants ! Quelqu’un d’autre m’expliquait que sa vie était bien plus remplie que celles de certaines de ses amies qui ont des enfants.

En bref, je ne me permettrai jamais de juger quelqu’un qui ne souhaite pas avoir d’enfants (ou à l’inverse, qui en a 10 !), c’est son choix. Et ce n’est pas pour autant que sa vie est misérable, sans intérêt et vide de sens. Je ne comprends pas pourquoi cela dérange autant et surtout, pourquoi on a tant besoin de juger.

Les normes sociales (même si elles ont parfois leur utilité) il faut absolument s’en défaire. S’il y a bien une chose qui est vitale, c’est celle-ci. A cause d’elles, nombre d’entre nous ne sommes pas heureux. Alors qu’en réalité, personne ne peut y correspondre à 100%. Il y aura toujours quelque chose chez nous qui ne concorde pas avec les diktats que la société nous impose. Et on croit à tort qu’il est nécessaire de s’y plier, mais c’est complètement faux.

Trop gros(se), trop maigre, homo, bisexuel(le), sans enfants, stérile, pas marié(e), enfants hors mariage (oulalaaaa), vegan, avec un gros nez, pas assez de poitrine, pas assez musclé(e), célibataire à 30 ans, en couple avec quelqu’un de 20 ans de moins … En fait, tout ça, on s’en fou. On n’a pas besoin d’être hétéro, blanc, marié, habiter en banlieue avec 4 gosses pour être heureux. 

Ce qui est important, ce sont NOS envies, pas celles que la société souhaite que l’on ait et qu’elle nous impose ! Ca peut réellement nous rendre très malheureux et soulever parfois des remises en question qui n’ont pas lieu d’être !

 

Et vous, avez-vous déjà ressenti la pression sociale ? 

 

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47 Comments
  • Clo

    1 mars 2017 at 19 h 55 min Répondre

    Bonjour Gala’s
    J’aime beaucoup ton article, et je me demande si ce n’ai pas plutot la “fameuse horloge biologique” qui s’est déclanchée!
    C’est normal de se poser toutes ses questions, et tu as raison de prendre ton temps. C’est à toi de décider si tu veux ou pas un enfant et quand.
    Personne n’a le droit de te mettre la pression, idem pour la société.
    J’ai 28ans, et je ressens des choses similaires, même si je lutte contre mes hormones très souvent, je sais que ma situation ne premet pas d’avoir sereinement un enfant, c’est beaucoup trop tôt. Cependant malgré l’âge et l’entourage, je prends le temps d’arriver à cette étape. Avec mon chéri nous serons les seuls maitres de notre vie.
    Bonne soirée

  • Clo

    1 mars 2017 at 19 h 59 min Répondre

    dsl pour la faute au début du texte!
    * si ce n’est pas

  • Celirou Lirou

    1 mars 2017 at 20 h 12 min Répondre

    T’ inquiète pas 😆 t’as pas d’enfant on te culpabilise et t’en a qu’ un on te culpabilise encore 😆 Les personnes qui portent des jugements sont bien plus frustrées que toi … avec les années on prend les choses moins à coeur ! Trace ta route et débarrasse toi des cailloux qui se glissent dans tes chaussures !

  • AudreyLinh

    1 mars 2017 at 20 h 23 min Répondre

    Coucou Gala! J’adore ton article, je m’y reconnais tout à fait!! Je suis célibataire, sans enfant et pour l’instant, j’aime ma vie comme elle est!!

  • Malaury

    1 mars 2017 at 20 h 27 min Répondre

    Coucou Gala,

    Ce coup de gueule est très bien venu et très bien exprimé. Je suis du même âge que toi et suis aussi récemment passée par des questions similaires concernant ma place dans la société, et de ce que l’on pouvait attendre de moi à mon âge (faute aussi à un entourage pressant… qui, en plus, se permet de me faire des allusions de ce genre alors que je suis célibataire depuis quelques petits mois…).

    Mais non, ça suffit, laissez-moi tranquille, je ne vais pas me plier à un code social parce que je n’en ai tout simplement pas envie. J’ai, au contraire, découvert que la Liberté avec un grand L (d’être, d’agir, de penser, de bouger, de choisir) devait prendre une place prépondérante dans ma vie pour que je m’y sente bien. Et quand on y a goûté après de longues années à la voir seulement effleurer nos espoirs, elle devient un réel leitmotiv.

  • Emmanuelle

    1 mars 2017 at 20 h 37 min Répondre

    Merci pour cet article Gala ! La pression sociale, je la ressens beaucoup au niveau professionnel. J’ai repris mes études dans l’espoir de décrocher un “bon” travail, un poste à responsabilités… et je me suis récemment rendue compte que le type de poste auquel me destinent mes études ne me convient pas. La faute à quoi ? La fameuse pression sociale : “Mais c’est dommage de ne pas faire des études longues, c’est du gâchis, tu as le niveau, tu vas faire quoi de toutes façons…?” Toutes ces petites phrases qui te font croire que finalement, tu veux ce que la société te met en tête. Après une grosse période de doutes et de questionnements, j’ai finalement décidé de terminer mon année, puis de prendre du temps pour réfléchir à mes vraies envies ! Comme tu le dis si bien, le plus important c’est ce que l’on veut nous 🙂

  • The Flonicles

    1 mars 2017 at 20 h 45 min Répondre

    J’ai été confrontée aux mêmes craintes et hésitations que toi il y a quelques mois (j’ai 28 ans), à force j’avais commencé à penser que je finirais mère aussi parce que c’est l’ordre des choses, que ça arriverait bien par arriver… pour finir par me rendre compte que ce ne sont pas mes envies qui changent, juste l’image de la “femme normale” que me renvoie la société, je ne veux toujours pas être mère. Ca me fait peur pour mon couple, je sais qu’un jour je serai confrontée à ce problème certainement, mais en attendant tout comme toi je ne suis pas dans la recherche d’une stabilité ni d’une normalité, je viens de reprendre des études, je veux voyager loin, je veux devenir indépendante… j’ai aussi l’impression parfois d’être une “ado attardée”, mais finalement ce ne sont pas les autres qui vieillissent trop vite? 😉

  • Stephanie

    1 mars 2017 at 20 h 50 min Répondre

    Bonsoir,
    Je n’ai jamais été intéressée par les enfants et puis un jour, j’ai rencontré C. Nous en avons eu 3, le premier à 29 ans. Je n’ai pas allaité mes enfants, je n’ai jamais pris de temps partiel ou fait des gâteaux Barbie a 3 étages …. et croyez-moi, des la grossesse, la pression sociale est là …. Mes plus proches amies ont fait des choix radicalement différents, pas d’enfant et de magnifiques carrières professionnelles dans des environnements très masculins. Des hommes se permettent des commentaires parfaitement déplacés sur leurs choix. Encore la pression sociale …. peut-être est-ce à cause de la crise économique et la difficulté pour beaucoup de femmes à s’épanouir professionnellement, l’enfant est devenu la norme, l’unique élément d’épanouissement …. c’est triste et parfois un peu ridicule (je trouve ) …. La vie est belle quand nous faisons nos choix du fond du cœur, en toute honnêteté. Vous avez le choix …. profitez-en !!! …. Simone de Beauvoir (le 2eme sexe) ou Elizabeth Badinter (le conflit) sont d’excellentes lectures sur ce sujet !.
    Pleins de bonnes choses !

  • Bideouille

    1 mars 2017 at 20 h 58 min Répondre

    Bonjour Gala ! J’ai découvert ton blog il y a 3 mois environ et je me reconnais dans beaucoup de choses que tu écris et c’est la 1ère fois que j’ose commenter. J’ai 28 ans, mon homme en a 33 et nous ne souhaitons ni nous marier ni avoir des enfants. Enfin pour les enfants c’est plus lui que moi mais en y réfléchissant je ne pense pas être prête à devenir maman. Nous avons une vie bien loin de celles que la société nous bassine depuis notre enfance. Nous vivons à 4, il y a nous, sa grand mère et un ami à nous. Le week rend sa soeur nous rejoint avec sa copine. C’est pas tous les jours facile mais qu’est ce que c’est animé ! J’aime notre style de vie je n’en changerai pas . Pourtant je fais aussi face à cette pression sociale, mes parents qui voudraient être grands parents, mes collègues qui me disent “fais lui un bébé dans le dos”… J’ai toujours rêvé d’une vie conventionnelle jusqu’à ce que je le rencontre et maintenant je me rends compte que ce que j’ai est tout aussi bien voir mieux. Tu n’es pas seule, nous ne sommes pas seule à vivre différemment et tant mieux ! Continue à nous inspirer comme tu le fais si bien !

  • Lulu

    1 mars 2017 at 21 h 00 min Répondre

    Juste : MERCI ! ♥

  • Pauline

    1 mars 2017 at 21 h 04 min Répondre

    Oh lala merciii pour ton article Gala, mille fois merci ! Il est parfait, et je te remercie d’avoir cité les bisexuel·les, même rien qu’en passant, parce que c’est assez rare pour être signalé et applaudi ♥
    Au fond la seule chose qui compte, c’est d’être heureux·se, le reste on devrait tous·tes s’en foutre.

  • Eirolf

    1 mars 2017 at 21 h 24 min Répondre

    Coucou Gala, merci pour ce nouvel article qui une fois de plus résonne avec mon histoire. J’ai 34 ans, je suis en couple avec mon chéri depuis 12 ans, nous avons beaucoup voyagé et depuis un an nous avons décidé de nous poser et… nous avons acheté une maison ! Et là tout le monde dirait : “Il ne manque plus que des enfants !”. Je te laisse imaginer les questionnements auxquels on doit faire face. On est souvent obligé de s’expliquer, de se justifier (ou pas !)… Tant qu’on voyageait la plupart des gens pensaient… “Oh ça vous viendra plus tard, pour l’instant vous profitez”. On les laissait dire mais au fond de nous on savait qu’il était peu probable qu’on “ai envie” un jour ! Les amis et la famille ont fini par comprendre, même si nos parents sont sûrement un peu déçus. Mais à chaque fois qu’on fait de nouvelles rencontres, il faut ré-expliquer. Non on est pas stérile, non on n’aura pas plus envie d’ici quelques années, non la vie sans enfants ce n’est pas triste, et oui on peut être heureux sans enfants ! Après j’exagère un peu, il y a aussi des gens qui comprennent tout à fait. Et même certaines personnes qui ont eu des enfants il y a 30 ans et qui nous disent que s’ils avaient 25 ou 30 aujourd’hui ils n’auraient pas d’enfants. C’est vrai qu’il y a une part d’égoïsme dans le fait de ne pas vouloir d’enfants, on a envie de vivre sans contraintes (et de rester jeunes 😉 Mais d’un autre coté avoir des enfants dans le monde actuel cela peut aussi paraître égoïste… Je pense que les normes sociales vont évoluer et sont déjà entrain d’évoluer et que d’ici quelques années tout paraîtra “normal” ! J’espère que nous irons vers plus de tolérance face à la différence. Bonne continuation à vous !

  • floatfny

    1 mars 2017 at 22 h 28 min Répondre

    Super article ma Gala !! ❤️
    Prend ton temps, il n’est jamais trop tard pour réaliser ses rêves ou construire une famille !! L’essentiel c’est d’être bien dans sa tête, les commentaires des autres ou la pression, tu oublies 😉
    Des bisous 😘😘

  • Clémentine

    2 mars 2017 at 8 h 12 min Répondre

    C’est agaçant de devoir justifier ses choix de vie sans cesse. Chez nous, on entend sans cesse “Alors c’est quand le 2eme ?”, sans plus de considération que s’il s’agissait d’acheter un 2eme canapé ! Je crois que, de toute façon, quelque soit ton choix, il y aura toujours quelqu’un pour qui ce choix ne serait pas le bon, et qui va essayer de te convaincre (parfois pour s’auto-convaincre) que tu devrais faire autrement. Sauf que je pense qu’on “devrait” jamais faire quelque mais toujours “choisir” de faire quelque chose. Merci pour ton bel article !

  • Caroline

    2 mars 2017 at 11 h 32 min Répondre

    Salut Gala, je viens de découvrir ton blog via un like d’une amie Facebook, et cet article résonne aussi beaucoup avec ma propre expérience. J’ai 31 ans, je suis en coupe depuis 7 ans, j’ai une maison… mais pas d’enfants ! Il y a 2 ans, j’ai ressenti cette pression, j’ai beaucoup réfléchi au fait d’avoir ou de ne pas avoir d’enfants, j’ai discuté avec mon entourage, et je me sentais terriblement mal… Peur d’être “anormale”, peur de me dire que, si ça se trouve, je ne veux pas du tout d’enfant et que j’ai peur de me l’avouer (oui, c’est très tordu ^^), peur de tout…

    Finalement, je suis allée voir une psychologue qui, en une phrase, m’a dit exactement ce que j’avais besoin d’entendre, et que mon entourage était incapable de me dire : “Vous n’avez pas à choisir. Vous êtes jeune, vous avez largement le temps de faire un choix. Et c’est votre choix, celui de personne d’autre.” Elle m’a libérée, littéralement !

    Du coup, aujourd’hui, j’avoue que je prends un malin plaisir à dire aux gens “pour le moment, je ne ressens ni l’envie, ni le besoin d’avoir un enfant. Et je ne sais pas si cette envie se manifestera un jour”. Et j’observe leurs réactions. Et, en fait, on se rend compte que, finalement, il y a assez peu de femmes qui réfléchissent vraiment à cette question : est-ce que je veux vraiment un enfant ?

    Pour terminer, je ne trouve pas du tout que faire le choix de ne pas faire d’enfant est égoïste. Au contraire. Après tout, faire un enfant, créer un être humain qui sera composé de la moitié de nos gènes, notre création, n’est-ce pas un peu flatter son égo, quelque part ? 🙂

    Bon courage à tous pour faire face à la pression ! C’est difficile, mais faire ce qui nous rend heureux est tellement mieux 😉

  • Rozie & Colibri

    2 mars 2017 at 11 h 37 min Répondre

    Je me retrouve à 200% dans ce que tu dénonces. Je vais avoir 25 ans, je suis mariée et en passe de devenir propriétaire. Sauf que … J’veux pas d’enfants ! Ouh, la grosse bourde !
    La calvaire, la pression.

    Tu dis que ce n’est pas égoïste. Je réponds que si, c’est égoïste. Mais les autres, quand ils font des enfants, ils sont égoïstes aussi. Il ne le font pas par charité pour le monde, ils le font en premier lieu pour eux … On vit sa vie pour ça et intrinsèquement, c’est égoïste. Mais c’est juste … Normal :).

    J’ai eu le même cheminement que toi. A force de subir cette pression, je me suis mise à m’imaginer mère. Et là, l’angoisse … Les bouffées de chaleurs et les sueurs froides … Ce n’est pas pour moi. En tout cas pas maintenant !

    Ecoute-toi. Et bravo à ton amoureux qui sait t’aider parce qu’il te connaît mieux que personne !

  • Charlotte

    2 mars 2017 at 11 h 39 min Répondre

    Ne t’en fais pas : j’ai bientôt 38 ans, n’ai pas de job fixe, ai tenté de reprendre mes études une fois et bouge sans arrêt d’un pays à l’autre ! Alors tu imagines la pression sociale ? On a décidé de faire un bébé il y a quelques temps et notre petite merveille est née l’année dernière. C’est du pur bonheur mais aussi énormément de fatigue et je comprends qu’on n’ait pas envie d’en faire. Tu as encore largement le temps de te poser ces questions, à notre époque on peut faire un enfant à 40 ans ou ne pas en faire, on ne vit plus comme nos parents. Ne te laisses pas envahir par le jugement des autres ! Quant au boulot, notre petite famille s’en sort bien, on ne compte pas rentrer dans le moule de suite 🙂

  • Aline

    2 mars 2017 at 12 h 04 min Répondre

    Super article.
    Si ça peut te rassurer, cette phase passe.
    Perso, j’ai décidé à 20 ans que je resterai célibataire est sans enfants … Autour de la trentaine, on me disait encore : tu as le temps, tu n’as pas trouvé la bonne personne.
    J’avais beau répété que c’était mon choix et que non, je ne voulais pas de mec dans ma vie et encore moins d’enfant, on me regardait avec un petit sourire condescendant … Surtout que je suis l’ainée et que mes 2 sœurs ont déjà 2 enfants chacune …
    Aujourd’hui à 37 ans, on ne m’ennuie plus. Ma famille, mes amis ont enfin accepté ce fait, on ne me présente plus de célibataire (le soulagement) … Et même certaines me disent que si c’était à refaire, et bien peut-être qu’elles réfléchiraient à 2 fois avant d’enfanter.
    Bon à l’inverse, j’ai eu droit à : Est-ce à cause de tes ennuies de santé que tu n’as pas d’enfant ? Heu non, j’ai eu mes ennuis de santé bien après avoir pris ma décision !!!!
    J’ai décidé de ne pas entrer dans la norme et pour l’instant, je n’ai pas eu à le regretter, ma vie me plait comme ça, je fais ce que je veux (en dehors du travail et de ma famille), je n’ai pas besoin de me justifier …
    Donc la vie est belle !!!!

    Alors peut-être que ton homme et toi n’auraient jamais envie d’avoir un enfant … et dans ce cas-là n’en faites pas !!!
    Et je pense que l’envie d’être mère ne se réveille pas chez tout le monde, la preuve.
    Même si certaines passent au dessus de cette non-envie, donnant naissance à des enfants malheureux, juste pour être comme tout le monde.

  • Soli

    2 mars 2017 at 12 h 34 min Répondre

    Salut ! Juste pour dire que le problème inverse existe un peu aussi : je n’ai jamais eu envie d’enfants, mais rencontrer quelqu’un que j’aime beaucoup déjà papa et avoir quelques amies maman, ça m’a apporté cette envie… mais pour mon cas, c’est pas du tout une pression sociale (je ne le vis pas ainsi du tout), je lutte contre cette envie parce que je sais que je ne suis pas du tout stable (financièrement, déjà), j’ai aussi un chien que je ne veux pas dénigrer si un bébé arrive, et tout ça. Mais la vérité est que, des fois, ça me rend toute heureuse d’imaginer d’avoir un enfant. En gros, c’est plutôt embêtant pour moi car je me refuse de céder à ce désir “biologique” vue ma situation globale 🙂 sinon…

    Du coup, j’ai mis un stérilet et je le garde, pour forcer mon corps à ne pas procréer, car je sais que si j’étais avec pilule, mon inconscient me la ferait oublier ou quelque chose comme ça… :p mais, en tout cas, j’ai déjà prévenu le chéri (déjà papa, donc) : “Si on est encore ensemble quand je retire mon stérilet (d’ici 4 ans et demi), je te préviens, je tombe enceinte, je n’avorterai sûrement pas.” Il a été un peu apeuré puis s’est calmé et a dit “Oh ben, d’ici là, ce sera peut-être envisageable…”

    Du coup, si d’ici là j’ai une bien meilleure situation, j’en aurais peut-être un. J’aurais aussi quasiment la trentaine, ce qui correspond parfaitement à mes exigences PROPRES que j’avais déjà établi à l’âge de 18 ans : profite de ta vie un max avant d’avoir un enfant, et je me disais du coup pas avant 30 ans, 35 ans. Pas plus tard aussi car j’aimerais rester jeune et en vie le plus longuement possible pour mon/mes enfant(s). Ma mère m’ayant eu tard, je souffre un peu de me dire qu’elle ne sera peut-être déjà plus là quand j’aurais 30 ans…

  • AnnSo

    2 mars 2017 at 15 h 14 min Répondre

    Je découvre ton blog grâce à cet article et quelle belle découverte !

    Pour en revenir à cette article, je crois que j’aurai clairement pu l’écrire. D’ailleurs, j’ai déjà abordé le sujet sur mon propre blog.

    A 29 ans, je devrai penser à l’avenir, à me caser, à fonder une famille. En tout cas, c’est ce que semble indiquer la société. Sauf que j’en suis loin.

    Je commence tout juste à trouver une stabilité dans ma vie qui a eu une grosse période très chaotique et j’ai bien envie d’en profiter. J’ai envie de sortir, de voyager, de m’amuser, de mieux me connaître.

    Physiquement, on pense souvent que j’ai entre dans 22 et 25 ans, dans ma tête, j’ai réellement l’impression que c’est le cas.

    Est-ce qu’on peut considérer que je suis immature ? Oui je pense. Et je ne le prends pas mal. Alors que plus jeune j’aurai pris ça comme une insulte. Disons que c’est ma particularité. Et ça ne m’empêche pas d’être mature quand c’est nécessaire.

    Alors parfois, je complexe quand je vois les gens autour de moi faire ce qu’on attend d’eux alors que moi je nage à contre courant. Mais ces derniers jours, je me rend compte que je me sens de mieux en mieux dans ma vie. et ça, j’ai envie d’en profiter.

    Alors quitte à passer pour une je m’en foutiste, ma devise est dorénavant de ne plus en avoir rien à foutre de rien. J’ai trop longtemps fait ce qu’on attendait de moi et je n’ai jamais été aussi malheureuse. Maintenant, j’arrête et je profite. On verra bien ce qu’il se passera. Et ce qui doit arriver, arrivera alors autant profiter de chaque chose d’ici là !

  • Daria

    2 mars 2017 at 15 h 19 min Répondre

    Merci pour ce coup de gueule!
    J’ai passé 30 ans et je vis depuis 10 ans avec le même homme. Tout le monde autour de moi s’attendais à ce que nous soyons les premiers à être marié avec des enfants…. Et non, perdu ! Je me suis posée la question de savoir si j’étais “normale” si mon compagnon l’était . Avons-nous oublié de grandir? L’an passé j’ai cru que j’en voulais vraiment maintenant tout de suite. Avec le recul je constate que je cédais à cette pression sociale : ma petite soeur ayant eu un enfant les regards ( insistants ) se sont braqués sur moi. Mon médecin aussi m’a foutu la pression ” passé 25 ans il ya une chute de la fertilité, vous devriez y réfléchir”
    Je ne sais pas si un jour, je deviendrai une vraie adulte au vu des standards de la société mais j’aime ma vie telle qu’elle est. J’ai pleins de projets, pleins de passions, des amis formidables. Je ne passe pas une semaine sans faire un truc de nouveau, sans découvrir des choses. Il ya tellement à voir et à apprendre! J’ai pas envie de rester cloîtrer chez moi à vivre au rythme des couches et des biberons comme beaucoup de jeunes mères…
    Je sais que la biologie me rattrape, et qu’en fait si je veux me reproduire c’est maintenant , parce que après ça sera plus compliqué… Mais au final suis-je obligé de me reproduire? Non, ce n’est pas égoïste de ne pas faire d’enfant, c’est même plutot l’inverse. c’est diablement égoiste de faire naître un enfant dans ce monde qui se casse la figure.
    Mais comme je ne juge pas ceux qui font des enfants, j’aimerais qu’eux aussi ne me juge pas.

    Je pense aussi à l’adoption. Il ya des enfants qui sont déjà là, qui n’ont pas de parents. Je préférerais m’occuper de ceux qui sont déjà là plutôt que de mettre d’autres petits humains au monde. Je sais encore qu’on me jugera pour ce choix, qu’il se murmurera ” ils ne peuvent pas en avoir eux même” . Mais si j’avais écouté la pression sociale à chacun de mes choix, je n’aurais pas fait grand chose de ma vie ^^

  • Marie

    2 mars 2017 at 18 h 27 min Répondre

    Tu sais quoi, j’avais l’impression que c’est moi qui avait écrit cet article tellement c’est tout ce que je pense ! J’ai également 26 ans, pas de boulot fixe, pas envie d’enfants, ni de mariage pour le moment, j’ai envie de sortir, de profiter de ma jeunesse et de la vie ! Par contre, malheureusement pour moi, mon copain (7 ans comme toi aussi haha) ne comprend pas ça… Je ne suis donc pas vraiment soutenue (sauf par ma famille ouf). J’ai adoré lire ton article, je le trouve très parlant, enfin je me suis retrouvée dans tout ce que tu dis et je me console en me disant que oufff je ne suis pas la seule ! Haha. Ca va, on est normale ! Mdr.

    Je te souhaite une bonne fin de semaine Gala, des bisous 🙂

  • Cari

    2 mars 2017 at 20 h 39 min Répondre

    Je suis tombée sur cet article par hasard et je me reconnais tellement dans tes lignes. 30 ans au mois de juin, en couplé depuis 10 ans, emménagement depuis 7 ans et mariée depuis 3 ans, autant dire que tout est réuni pour sentir cette emmerdé use de pression sociale. Je suis très bien dans ma vie, j’ai un boulot contraignant mais épanouissant, un mari en or, propriétaire de mon logement. Et ni mon mari ni moi n’avons envie d’enfant pour l’instant. Je dirai même que l’envie se dissipe au fur et à mesure. Et bien quand tu as enfin réussi à faire taire la culpabilité du “tu dois avoir des enfants” je t’assume ne pas en vouloir… et bien chacun y va de son commentaire. Mais ceux qui jugent ne seront pas la pour assurer les nuits pourries, les maladies et autre. Donc. .. vos gueules!

    Avoir un enfant n’est pas le but ultimes de nos vies et nous le vivons bien.

    Merci pour cet article ♡

  • Amandine

    3 mars 2017 at 12 h 07 min Répondre

    Dans quelques mois, j’ai 30 ans, et on me dit régulièrement “tu n’as pas encore d’enfant ? ” donc cette article me parle totalement.
    C’est pénible on a l’impression de devoir se justifier de ne pas avoir ou ne pas vouloir d’enfant, c’est hallucinant, comme ci prendre la décision d’avoir un enfant était banal. Les responsabilités que cela impliquent nécessitent mûres réflexions.
    Je vais faire une reconversion et je compte m’investir à fond et mon compagnon me soutient, nous avons le même point du vue la dessus : nous réaliser en faisant un métier qui nous passionne, voyager, profiter des gens qu’on aime et le reste on verra après.
    Alors fichons nous la paix les uns les autres !!

  • Emma

    3 mars 2017 at 12 h 24 min Répondre

    Comme je me reconnais là dedans ! Souvent entendre de la part des copains ou de la famille ” bon alors , le bébé c’est pour quand ?” ” vous allez vous marier?” . J en ai eu pendant un moment des sous entendus , entre ma mère et plus marqué de la part de ma belle mère ( avec qui je m’entends très bien pourtant ) sans parler des sous entendus dans les magasins quand elle me traîne au rayon bébé.et oui sortir avec un fils unique c’est pas forcément évident. Ou s entendre dire ” moi je ne serais jamais grand mère ” c’est aussi dur à entendre , ou lire dans une conversation lors d un réglage fb sur le compte de mes parents que tata dit à ma mère ” va falloir qu’elle fasse vite l horloge tourne!”, comment dire que je trouve ça humiliant, vexant et triste. Je vais pas dire que je ne veux pas d enfants , mais on nous presse tellement qu’à force on n en veut plus. Je m etais dit que si réussissait professionnellement , on aurait pu lancer la machine et se mettre dans le même moule que tout le monde, le mariage , la maison, les enfants , mais je crois bien que ce format ne nous convient pas. La vie a fait que finalement c’est pas la réussite professionnelle, que c’est pas dans 40 mètres carrés qu’on allait élever un enfant , et que surtout on préférait profiter de la vie. Mais quand t’as trente et un ans , ton conjoint 5 de plus, tout le monde te regarde d un air bizarre. Alors maintenant quand on la question ” et vous c’est pour quand le bébé ? ” ça finit avec un ” quand il y aura de la place au congélateur ! ” ça fait pas forcément rire. Le bonheur que les autres ont avec leurs enfants ( dit un peu hypocritement car on sait tous que c’est pas rose tous les jours, et que la petite merveille est aussi un petit diable ), on l’a de notre côté aussi mais pas de la même façon. Et on s en accommode très bien. Satisfaisons nos envies avant celles des autres. La pression sociale, je l emm…. Bien profond! 🙂

  • Louvaxy

    3 mars 2017 at 13 h 07 min Répondre

    Bravo pour cet article! Les mots sont si bien trouvés pour décrire ce que beaucoup d’entre nous ressentent . Pression sociale ou horloge biologique… chacun traduira ce ressenti comme il veut, mais n’oublions pas de vivre avant tout pour nous, nous seul pouvons savoir ce qui est bon pour nous, et quand sera le “bon moment” 😉

  • Anne-Charlotte

    3 mars 2017 at 13 h 34 min Répondre

    J’avais lu ton article sur le sport hier suite à ton post sur instagram et je prends le temps de lire ton article aujourd’hui…. Et quelle surprise! Comme je suis touchée de ton petit clin d’oeil et surtout que cela puisse t’aider à relativiser ta décision!
    “J’ai encore besoin d’accomplir pas mal de choses dans ma vie pour être pleinement épanouie”, c’est EXACTEMENT l’unes des raisons pour lesquelles je ne me suis décidée que l’année dernière à lancer l’essai bébé! J’avais besoin de me sentir plus sereine (en 3 ans j’ai tout changé! Alimentation veggie, yoga, méditation..), faire des voyages, d’être plus accomplie dans mon job d’illustratrice, etc… Et puis avant je me sentais trop jeune aussi, tout le monde me disait mais attention tu vas avoir 30 ans quand même!! Mais on s’en fiche! Chacune son ressenti! Bien entendu ce n’est pas parce que je vais avoir un bébé à présent que je vais arrêter de vivre pour moi, mais il y avait certaines choses que je voulais faire avant 🙂

    A très vite et merci encore <3

  • Aude

    3 mars 2017 at 15 h 25 min Répondre

    Je comprends tout à fait ton ressenti, car je me suis posée exactement les mêmes questions.
    Je sais que je veux des enfants, mais pour moi ce n’est pas LE seul et unique objectif de ma vie, je veux pouvoir m’épanouir aussi par ailleurs en tant que personne.
    Je viens juste d’avoir 32, mais c’est finalement à l’approche de la trentaine que j’ai le plus ressenti ce “problème” de ne pas me sentir normale. Pire encore, à cette époque je me suis séparée de mon copain et je me suis retrouvée à être la seule personne de mon entourage célibataire. Méga pression.
    Et puis les années ont continué d’avancer et au final je m’éclate encore plus maintenant qu’à l’époque, même si je n’ai toujours pas d’enfant. Aujourd’hui je commence à y songer plus sérieusement, parce que je sens que le fait d’être prête se rapproche (et que j’ai trouvé la bonne personne pour les faire), mais je ne suis pas du tout pressée. Ça se ferra quand se sera le moment, pour nous, pas juste parce que le calendrier le dit.

  • Clairement Discrète

    3 mars 2017 at 18 h 42 min Répondre

    Je la ressens de plus en plus : 30 ans dans 10 mois.
    En couple depuis presque 5 ans et, on me rabâche les oreilles de mariage/bébé/CDI/achat de maison…
    Alors que moi, je suis au chômage, je n’ai pas envie d’obtenir un CDI, ni de m’embêter avec le fait d’être propriétaire, et le/les bébés on verra plus tard. Tant que je ne me sens pas accomplie, je ne veux pas rajouter une si grosse responsabilité, qui ne me rendra pas heureuse d’ailleurs.
    Je suis comme toi, j’ai plus l’impression d’être proche de 20 ans, selon la pression sociale, qu’à l’approche des 30 !

  • Jo

    4 mars 2017 at 12 h 43 min Répondre

    Merci pour ce poste, c’est le genre de sujet qui m’intéresse tout particulièrement : le recul à avoir par rapport aux normes de la société, et les gens qui s’emploient à nous juger pour nous faire rentrer “dans le rang”.
    Cette pression est plus ou moins forte par moment, le recul à avoir est plus ou moins difficile à tenir aussi en fonction de nos énergies…
    En tout cas, une piqure de rappel est toujours la bienvenue 😉

  • Elisa

    4 mars 2017 at 20 h 02 min Répondre

    Je pense que les cases mariage et enfant ne sont pas obligatoires. 😉 mais je comprends ce que tu dis. J’avais 26 ans, il y a presque 10 ans (snif) et cette pression m’a coûtée une belle dépression. Aujourd’hui, je pense qu’il faut prendre du recul, s’asseoir et réfléchir vraiment à ce que tu veux, et ce, peu importe ce que la société nous dit de faire…On doit vivre pour nous avant tout 😉

  • Kellya

    4 mars 2017 at 21 h 34 min Répondre

    Merci pour ce post et tous les merveilleux commentaires qui le suivent! Je me sens beaucoup plus normale du coup. 29 ans, en couple depuis 8 ans, et tous les 2 avec de bons emplois stables… tout le monde voudrait me voir avec un marmot. Mais ca ne fait vraiment pas partie de nos envies. On aime notre vie comme elle est, et nous avons tellement de choses à vivre, je ne ressens pas du tout le besoin de “remplir” ma vie. Les gens trouvent qu’on vit trop comme des étudiants, mais puisqu’on est heureux comme ca, on dérange qui?
    J’ai eu un gros retard de règles il y a quelques mois qui m’a vraiment mise face à mes choix, et au plus profond de moi, je n’ai trouvé aucune envie d’etre mère… je me suis vraiment sentie monstrueuse, heureusement mon chéri m’a beaucup soutenue, et ce n’était qu’une fausse alerte. Mais je me suis promise de ne jamais me forcer, parce que c’est ma vie, et la pression sociale ne doit pas décider pour moi!
    Et si l’envie ne vient jamais, ce n’est pas grave, je connais plusieurs couples agés sans enfants, et ils ne sont pas moins heureux que les autres.

  • Inès MERICQ

    6 mars 2017 at 10 h 40 min Répondre

    Bonjour,

    La pression sociale “s’abat” sur tout le monde j’ai l’impression… J’ai 29 ans et un petit garçon de 2 ans et maintenant la question c’Est “quand est-ce que tu fais le 2ème?” et après quand on aura le 2ème on nous demandera si on veut pas faire un petit 3ème, si on veut pas devenir propriétaire, avoir une grosse voiture, habiter à la campagne “parce que tu comprends pour les gosses c’est mieux” blablabla c’est sans fin j’ai l’impression. Les gens (et même les proches) pensent à ta place et c’Est insupportable !

    Parfois le mieux c’Est de répondre “on ne peut pas avoir d’enfants”, ça calme direct et les gens après comprennent que ce sont des questions qui ne se posent pas ! Si vous aviez de vrais problèmes de conception, je pense que vous n’aimeriez pas qu’on vous fasse la morale sur quand il faut faire des enfants dans le calendrier pré-établi… alors envois les balader gentillemment tu verras après ils comprendrons 😉

  • Emma

    9 mars 2017 at 9 h 30 min Répondre

    Merci pour cet article ! Il est parfait, tu as réussi a mettre des mots, à expliquer ce je ressens, ce que je pense.
    Je me suis totalement reconnue en lisant ces lignes et je suis rassurée et même heureuse de voir que je ne suis pas la seule !

  • Camille

    14 mars 2017 at 15 h 14 min Répondre

    Bon courage, tu as devant toi des années de pression sociale (et d’après mes collègues, une fois le premier fait, ce sera “à quand la petite sœur ?”), mais nous sommes toutes dans la même galère. Je suis néanmoins ravie de constater qu’on est de plus en plus nombreuses (parce que soyons réaliste, c’est quand même plus souvent à la femme qu’à l’homme quand est-ce qu’elle a l’intention de se reproduire) à revendiquer nos choix quand on ne souhaite pas (ou pas tout de suite) être maman.

    “L’instinct maternel”, c’est une construction sociale. Ça dérange, une femme qui ne veut pas avoir d’enfants, ça remet en question les grilles qu’on nous donne toutes faites pour analyser les gens, et bon sang qu’est-ce qu’on aime mettre les gens dans des cases. J’ai voulu aider une étudiante en psycho qui faisait son mémoire sur les femmes qui ne veulent pas d’enfant, elle m’a confié que selon Freud, tant qu’on n’est pas mère, on n’est pas femme… La bonne blague. Je trouve toujours fascinant qu’on mette l’équilibre mental de milliers de gens entre les mains d’un type mort depuis belle lurette qui a probablement projeté sa propre obsession pour sa mère sur le reste de l’humanité.

    Florilège de trentenaire “nullipare” (je pourrais en écrire des pages, sur ce mot affreux.) :
    “Et tes parents, ils ne seront jamais grands-parents !” Je ne me souviens pas d’avoir signé un contrat à la naissance pour produire des petits-enfants. Quand ils ont choisi d’être parents, ils ont pris le risque que je fasse des choix qui ne sont pas ceux qu’ils souhaitent.

    “C’est égoïste !” Pour qui ? Certainement pas pour l’enfant, parce que si un jour j’ai des regrets, ce sera lui qui en souffrira. Je paie mes impôts, je travaille, je défends certaines causes, je contribue à la société, merci.

    “Mais quand tu vieilliras, tu finiras seule” Et ce n’est pas de l’égoïsme ça peut-être ? D’ailleurs même avec un enfant quelle garantie a-t-on de ne pas vieillir seul ?

    Et le bouquet final “tu changeras d’avis”.

    Alternative pour celles qui disent “peut-être un jour, mais pas tout de suite” : “ah mais il n’y a jamais de moment idéal, hein”. Mais qu’est-ce que ça peut bien changer pour les autres, que la naissance de l’enfant se fasse maintenant tout de suite, ou quand on aura un logement / un boulot stable / réalisé ses ambitions et envies ? Ou juste… Vraiment envie de procréer ?
    Curieusement, je soupçonne qu’on aura beaucoup moins de nouvelles de ceux qui s’empressent de donner leur avis sur l’usage qu’on devrait faire de notre utérus, si et quand il y aura un môme à garder.

  • Dauf

    16 mars 2017 at 13 h 59 min Répondre

    Ooohh oui !!!
    Cette foutue pression sociale !!!!
    Dès que tu ne rentre pas dans le moule, ben … ça fonctionne pas …
    Mais a-t-on envie de rentrer dans le moule afin de devenir … tarte ???

    Après, il y a aussi la jalousie des autres qui peuvent également te piquer là où ça pourrait faire mal.

    LA différence également …

    Bref …
    Être hors norme n’est pas bon ….
    Pas bon pr qui ????

    Vis pour toi,
    Pas pour les autres.

    Aimes toi,
    Aime un peu aussi les autres.

    Fais ce que tu veux toi,
    Et non pas ce que les autres veulent pour toi.

    Fais ce que tu veux pour toi,
    Sans faire attention aux qu’en dira-t-on.

    Que tu fasses qq ch qui te semble TOP ou FLOP
    Il y aura TJR qq’un pour te juger et te critiquer.

    VIS POUR TOI !!!

    Et un peu pour nous !
    ,-)

    Merci pour tout ce que tu fais pour nous.

    Et nous, nous t’apprécions pour ce que tu es, comme tu es.

    Ne change pas. Sauf SI TOI SEULE le désire.

    Je t’embrasse

  • Chô

    20 mars 2017 at 12 h 48 min Répondre

    Je suis tellement dans ce même état d’esprit en ce moment ! ça me fais beaucoup de bien de lire cet article, je me sentais vraiment angoissée par “l’avancer” des gens dans mon entourage, toutes ces femmes enceintes parmis celles que je suis sur instagram (et ça deviens relou à force lol) m’ont fais me remettre en question et paniquée alors que non… il faut juste que j’apprenne à accepter que mes envies, mon cheminement n’est pas celui de la norme sociale. Des que j’ai compris ça, un poids s’est enlever de ma poitrine. Je suis contente de lire que je ne suis pas la seule à avoir ressenti ça alors que ça parait couler de source pour tout le reste de la planete qu’il “faut” avoir un cdi, acheter une maison, se marier, faire un enfant pour accèder au bonheur et voir son bonheur validé..

    • Dauf

      22 mars 2017 at 1 h 53 min Répondre

      Chô : Qu’Est-ce que le bonheur ???
      Vaste question …
      La véritable définition est celle que toi seule en fait. Et non celle dictée ds les dico, les livres, les autres …
      Vis pour toi.
      Prends garde à la jalousie autour de toi.
      Fais les choix pour toi !!!
      😉

  • Laurea

    22 mars 2017 at 1 h 35 min Répondre

    Coucouuuu !
    C’est dingue de voir combien nous sommes nombreuses à être tombée dans cet engrenage !! Nous avons grandi dans une sacré époque et ça va être de pire en pire … en faites nous avons grandi lors de nombreux bouleversements et changements : divorces, gay, voyages, infidélité, médias, études … on avait de quoi devenir zinzin. Je me reconnaît totalement dans ton article. La seule différence c’est que je me suis mariée l’année dernière. Je n’étais pas prête mais j’ai dis oui parce je n’avais aucun doute là dessus. Le problème aussi c’est qu’on ne prend plus le temps, tout va beaucoup trop vite, on profite meme plus. Au fond, c’est nous qui sommes normal .. on a juste envie de rire, de danser, de chanter, de profiter de la vie, d’être inscousciant ! Ha sa oui on veut garder notre jeunesse !!! Ce qui est triste et vrai par contre en ce qui concerne les enfants, c’est que plus on attend, plus ça sera dur pour nous de les gérer avec nos futurs problèmes de santé .. Ne nous posons pas autant de questions … et profitons ! Tu sais quoi ? Je compte mourir sans regrets !! Je veux pouvoir mourir en ayant fait tout ce que j’ai envie de réaliser dans la vie. Peut importe l’ordre et le sens. C’est notre vie, et elle sera belle dans tous les cas étant donné qu’on choisi la liberté et de ne pas suivre cette pression ! De gros bisous !! Laurea

  • Melissandre

    23 mars 2017 at 7 h 25 min Répondre

    Coucou Gala, moi maintenant ça m’amuse, j’attends de voir ce que les gens vont me répondre quand je dis qu’avec mon chéri on ne veut pas d’enfants, ni maintenant, ni plus tard. La plupart du temps c’est “Oh ne t’inquiètes pas ça viendra”. Euh, non ça ne viendra pas mais merci je vais très bien 🙂 D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais ressenti le besoin ni l’envie d’avoir des enfants ; ma vie me convient très bien comme elle est. En plus, la population mondiale augmente, et des millions d’enfants sont orphelins, alors qu’on ne nous traite pas d’égoïstes 😉
    Si on veut des enfants un jour, on se dirigera vers l’adoption, mais c’est scandaleux de voir à quel point c’est cher !
    Enfin bref, nous on sait pourquoi on n’en veut pas, et on s’amuse entre nous des différentes réactions des gens 🙂
    Merci pour ton billet Gala, profitez-bien tous les 2 🙂
    Mélissandre

  • Linette

    23 mars 2017 at 13 h 55 min Répondre

    C’est aussi une question d’époque, moi : début de la contraception, pouvoir décider enfin , ma maman pas le choix subir, votre âge se situe entre mes enfants et petits enfants, vous avez majoritairement fait des études plus longues, le mariage est accessoire (!) donc vous avez un plus large choix. Ce qui ne s’avère pas moins difficile, mais pour les femmes avec un désir d’enfant plus tard, la contrainte est le stock d’ovule qui avec le temps s’amenuise. Les années passants et en observant l’existence je souhaite à chacun de trouver son bonheur – le sien propre- qui n’est sans doute pas celui du voisin et ne juger personne. Surtout ne pas se mêler de l’intimité du voisin, être bienveillant, en harmonie avec soi et rendre heureux ses proches et amis. Ceci est déjà un rude travail alors le reste …..Bien faire et laisser dire !!!

    • Dauf

      23 mars 2017 at 18 h 36 min Répondre

      Linette :
      Si tout le monde avait votre ouverture d’esprit … chez des jeunes et moins jeunes, si je peux me permettre … Le monde s’en porterait nettement mieux !!!

  • Lindya

    5 avril 2017 at 18 h 02 min Répondre

    J’ai le même âge que toi et je comprends ton point de vue.
    Quand des collègues de 50 ans me demandaient “alors c’est quand que tu nous fais un petit ?” (déjà l’emploi du “Nous” me choque, comme si c’était leurs oignons), je leur répondais “Si t’en veux un tu n’as qu’à en faire toi-même !” Imaginez leurs têtes…

    Et puis j’ai décidé qu’on se lancerai dans l’aventure parce-que même si un enfant ça occupe pas mal, ça n’empêche pas non plus de “profiter de la vie”.
    Cependant de mon côté j’ai ressenti une pression sociale dans l’autre sens, de la part de mon entourage jeune qui ne comprend pas bien pourquoi on fait un bébé alors qu’on pourrait voyager, faire la fête, faire carrière, etc…

    Comme quoi, peut-être que dans quelques années, ça sera mal vu de faire un enfant jeune. Déjà aujourd’hui, une jeune maman de 20 ans est presque qualifiée d’irresponsable.
    Bref, le débat a encore de beaux jours devant lui. Mais heureusement malgré des petites remarques de l’entourage, on n’a jamais été aussi libres de faire comme on le souhaite !

  • jean-louis

    2 octobre 2017 at 8 h 10 min Répondre

    Mais c’est presque un pléonasme de dire “pression sociale” La fonction de la société est de produire du social avec vous.
    On est d’autant plus sujet à pression qu’on est influençable. C’est quasiment du La Palisse. Être influençable, c’est accorder beaucoup de valeur aux autres. Mais les autres, cela peut être une personne, un groupe, une institution, un contexte. Or, la valeur en question a d’autant plus de chances d’être grande, que c’est celle d’un groupe ou d’une société. La société représente une sorte de valeur suprême.
    Hélas, on apprend aux enfants – celui que vous allez avoir – à être influençables.

  • Sarah

    19 septembre 2018 at 9 h 15 min Répondre

    J’ai 29 ans,je suis toujours celib, personne en vue et je ressens cette putain de pression sociale.
    On me bassine de et alors quand est ce que tu comptes avoir un gosse ? Faut que tu te dépeches le temps passe ! Ou oh au pire tu pourras adopter !
    Pourquoi tu es toute seule ? C’est toi qui veut ? (Tu as envie de leur repondre oui oui j’ai rencontré le grand Amour mais juste par principe j’ai refusé lol).
    C’est vrai que je me sens aussi comme a 20 ans, pas de job encore, pas d’appart, pas de mec, études pas encore finies, envie dd voyager et de voir ailleurs ce qui s’y passe. Mais cette pression sociale c’est juste trop, ca t’angoisse, ca te fait sentir bizarre pas dans la norme. Jai juste envie de leur hurler de me laisser tranquille !!

  • Shana

    14 avril 2019 at 19 h 18 min Répondre

    La pression sociale et les diktats de la société j’en ai rien à faire. je vis comme je le sens et ce qui me rend heureuse moi et pas les autres. Je suis pleinement satisfaite de ma vie et pourtant je n’ai pas d’enfants. Et je n’en veux pas!

  • Shana

    14 avril 2019 at 19 h 19 min Répondre

    La pression sociale et les diktats de la société j’en ai rien à foutre. je vis comme je le sens et ce qui me rend heureuse moi et pas les autres. Je suis pleinement satisfaite de ma vie. Et pourtant je n’ai pas d’enfants et n’en veux pas.

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