Devenir vegan : sortir de sa zone de confort
Il y a quelques jours, ma copine Mathilde London rédigeait un billet très intéressant : “Omnivore et pourtant …“. La question qu’elle soulève, je me la pose moi-même souvent : “Je suis consciente que les animaux sont des êtres vivants et que ce n’est pas bien de les manger, mais je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas à franchir le pas”. Quand je dis que je me pose souvent cette question, je veux dire par là que je me demande pourquoi certaines personnes n’ont pas ce déclic.
Cette incompréhension entre vegan et omnivores et même bien souvent entre vegan et végétariens (qui ne vont pas “assez loin”) est vraiment très marquée. Les jugements fusent et ça ne fait pas avancer la cause, clairement. Personnellement, je préfère essayer de comprendre pourquoi et d’apporter des solutions, plutôt que de m’acharner et me faire haïr. Chacun sa façon de voir les choses !
Je précise juste que je parle ici des personnes étant sensibles à la cause animale, pas de ceux qui n’en ont rien à faire ou qui ferment encore les yeux devant tout ça.
On nous a mis dans la tête que …
Déjà, il faut savoir qu’on nous a mis beaucoup de choses dans la tête. Et pas les bonnes (ben oui, sinon ce serait trop facile) ! On voit tout à l’envers. Quand je suis devenue vegan, beaucoup se sont inquiétés : mais le calcium ? Et les protéines ? Et … Et … Et … Au final, personne, pas même les médecins (j’insiste sur ce point), ne m’a parlé de B12. C’est pourtant la seule carence que je peux effectivement avoir et qui est très dangereuse.
On nous a donc mis dans la tête que manger de la viande faisait de nous des êtres grands et forts. Que boire le lait d’une autre espèce et ce même à l’âge adulte était tout bonnement INDISPENSABLE au bien être de nos os. Que si une grande majorité des gens ne le digéraient pas ce n’est pas parce que ce n’est pas fait pour nous voyons, on devrait plutôt prendre une pilule pour le digérer ou du lait sans lactose bien chimique et transformé. Que manger un foie malade n’était pas du tout problématique. Ou encore que les animaux nous ressemblaient assez pour subir des tests infâmes pour notre santé mais qu’ils étaient assez différents de nous pour que ce soit moralement acceptable.
On est allés encore plus loin. On nous a conditionnés pour penser que l’homme était au dessus de tout le monde. Et c’est pour cette raison que l’on tolère l’intolérable : les animaux souffrent pour des raisons totalement inutiles que l’on nous a mises dans la tête.
La peur de …
Je pense que Mathilde et toutes les personnes qui en sont au même point qu’elle, n’ont pas moins de volonté ou moins d’empathie que nous, vegan. Je pense qu’être vegan est encore marginal et que bien que cela se développe, ça fait encore peur. En effet, si toutes les études scientifiques (j’entends celles qui ne sont pas financées par les industriels) tendent à dire que le veganisme est bien plus sain et bon pour la santé et l’environnement que tout autre régime … On a toujours du mal à faire la transition vers ce dernier. Ce bourrage de crâne que l’on subit depuis des années en est largement responsable. Mais il y a aussi d’autres raisons :
- On a peur de tomber malade, d’être fatigué,
- On a peur de s’ennuyer, de ne rien manger, d’être affamé,
- On a peur de ne pas avoir les moyens financiers,
- On a peur d’être largué, de ne plus savoir quoi manger,
- On a peur d’avoir envie de remanger de la viande et de craquer,
- On a peur du regard des autres, d’être catalogué et de s’isoler,
- Et surtout, ces fichues habitudes, on a peur de les changer.
Pourtant :
- On a plus de chances de tomber malade en mangeant de la viande,
- Tous les vegan vous dirons qu’ils mangent plus variés depuis leur changement de régime,
- La viande et les produits laitiers sont les aliments qui coûtent le plus cher et devenir vegan m’a permis de manger 100% bio,
- Il existe des multitudes de recettes sur internet et des guides pour vegan débutant,
- Il n’y a pas de pression, on peut arrêter de manger de la viande progressivement et craquer ne veut pas dire replonger,
- Les gens sont de plus en plus bienveillants par rapport au veganisme si tant est qu’on amène les choses de la bonne façon,
- Mais le changement fait peur.
Sortir de sa zone de confort
Je ne suis pas ici pour faire de la psychologie de bas étage, je vous rassure. Mais j’aimerais juste parler de la zone de confort, qui est selon moi quelque chose de très problématique dans ce “refus” de passer du côté vegan de la force ! Pour celles et ceux qui l’ignorent, la zone de confort est l’ensemble des habitudes et des activités qui nous sont familières. On n’est pas forcément à l’aise dans sa zone de confort, d’ailleurs. La zone de confort peut être un cercle vicieux. C’est une sorte de prison dorée.
Si on part du principe que le régime omnivore est notre zone de confort, je trouve que l’on peut expliquer pas mal de choses. Ca me parle à moi, en tous cas ! Même si on sait ce que les animaux subissent, même si on a envie d’être plus en accord avec nos valeurs … On n’arrive pas à franchir le pas. De nombreuses études ont démontré que l’homme (en général) n’est pas spécialement apte à changer ses habitudes du jour au lendemain. Et surtout avec des habitudes qui ont 15, 20, voire même 40 ans ! On mange 3 à 5 fois par jour, c’est pas rien comme routine !!
Le veganisme révolutionne pas mal de facettes de notre vie c’est indéniable. Et dans le fond, le végétarisme aussi. Même si aujourd’hui ça me parait simple, il faut avouer que la transition n’est pas toujours des plus évidentes. Il faut apprendre à cuisiner autrement et se confronter à son entourage (si pour moi ça s’est plutôt bien passé pour le veganisme, ce n’est pas le cas de tout le monde). Je pense que le tout est d’y aller doucement. Petit pas par petit pas ! Je vous expliquais dans mon article “sensibiliser ses proches au veganisme” le cheminement de l’une de mes amies. Et d’ailleurs, le témoignage de Mathilde me rappelle beaucoup cette amie. Ca prend du temps, ça m’a pris du temps (pas vraiment à devenir vegan mais plutôt à m’intéresser au veganisme), ça a pris du temps à énormément de vegan … Mais on y vient souvent.
Pour sortir de sa zone de confort, certains auront besoin d’y aller très doucement, d’autres auront besoin de se “choquer” et de se “culpabiliser” à coups de vidéos sanglantes … Le fait est que chacun est différent et qu’il n’y a pas de recette miracle. Je vous donnais dans cet article, toutes mes astuces pour une transition réussie vers un régime vegan. Tout est dans le mot TRANSITION. Il faut souvent y aller doucement. Avec tous les témoignages que je lis, que vous m’envoyez, j’ai pu constater que c’était un processus extrêmement lent (en général). On commence par se renseigner (c’est sûrement la phase la plus longue), ensuite on va supprimer la viande puis le poisson et les crustacés, et puis après ça va plus vite (parce qu’on commence à prendre le coup de main) : le lait, les oeufs, les cosmétiques, le cuir … Et pourquoi pas passer au bio, au zéro déchet, sans gluten etc … Tous ces mouvement qui sont bien souvent rattachés d’une façon ou d’une autre au veganisme.
Je généralise à fond. Chacun a son histoire, ses envies, ses besoins, ses obligations … Mais je trouve que c’est la tendance qui ressort le plus souvent !
Pas de panique, si vous avez vraiment envie de passer au végétarisme ou au véganisme, vous y arriverez !
Et vous, que pensez-vous de tout ça ? Où en êtes-vous dans le végéta*isme ?
Cet article vous a plu ? Twittez et partagez !
Solene Ryu
10 décembre 2015 at 18 h 56 minBonjour,
Ce commentaire pour dire que cet article est très bien écrit !
Pour moi je l’avou, c’est de sortir de ma zone de confort que j’ai mis du temps à devenir végétalienne…. Végétarienne du jour au lendemain je l’étais, pas à réfléchir, c’était comme ça. En parallèle je Suis devenue Vegan par rapport à mon style de vie (cosmétique, vêtement, linge de maison, etc) petit à petit j’ai tout remplace. Mais le végétalisme je savais que je le deviendrai mais j’arriverai pas “à avoir la force” je suis une grosse gourmande et le fromage j’en mangeais énormément. Les œufs j’y suis arrivée rapidement car je le voyais comme un animal alors que les produits laitiers c’était indirect si je puis dire. Au final je me suis dit “en gros tu retarde le végétalisme pour ton confort, tu sais que c’est mal donc tu es égoïste et surtout hypocrite avec tes pensées” et paf Vegan du tout au tout!! J’en suis fière ^^ je n’ai plus de “sang sur les mains”
Voila en gros quand on écoute nos pensées, nos émotions, nos valeurs, on sait quel chemin choisir. A vous d’écouter 😉
Merci pour ce belle article, j’ai découvert ce blog par le biais du concours Happy Leon, et il est très beau ^^
Bonne soirée :3
Cynthia
11 décembre 2015 at 12 h 13 minBonjour Gala,
Je me suis entièrement retrouvée dans ton article, j’ai tout d’abord commencé bien-sûr par la viande puis le poisson pendant presque 3 ans j’ai essayé d’être une bonne végétarienne mais c’était si difficile, personne ne me comprenait (on ne me comprend toujours pas), même au restaurant j’avais l’impression d’être un E.T, parfois on oubliait que j’étais végétarienne et il n’y avait rien pour moi, ça m’arrivait de craquer car j’avais faim, que j’étais fatiguée. J’étais tout simplement pas assez informée, puis il y maintenant 1 an et demi j’ai décidé d’être végétalienne car je me sentais comme hypocrite, je ne sais pas si tu comprends mon point de vue mais du coup j’avais l’impression certes de ne pas manger de viande afin de DIRE NON à la cruauté faites aux animaux mais du coup j’acceptais la souffrance faites aux vaches pour leur lait etc.. et j’ai eu le déclic, bam Cynthia sera végétalienne et suite au reportage ” LES TERRIENS ” je devenais alors Vegane !
Je suis tellement plus heureuse dans ma vie, mon corps et être la copine différente ça me plait aussi.
Merci pour ce blog que j’aime tant.
J’essaie de te lire le plus souvent possible et oui même en Chine, je suis toujours là.
Cynthia.
Manon
10 décembre 2015 at 18 h 57 minJ’avais justement lu l’article de Mathilde London, qui m’avait déjà fait réfléchir, et je suis heureuse d’avoir lu ton article également, que j’ai trouvé très intéressant et qui lui aussi invite à la réflexion.
Pour le moment je n’ai pas l’objectif d’être végétarienne ou végétalienne, mais ces derniers mois j’ai fait beaucoup plus attention à mon alimentation, et assez naturellement j’ai réduis considérablement ma consommation de viande (certaines viandes me dégoûtent même maintenant), je ne bois plus de lait, je n’utilise plus de beurre… Je découvre pleins d’astuces et de recettes véganes supers, je m’informe de plus en plus… Peut-être que c’est le début de la transition dont tu parles, je ne sais pas encore !
Belle soirée 🙂
The Biche
10 décembre 2015 at 19 h 17 minJe me reconnais énormément dans ton article. Je suis “en voie de de”, “en chemin”. Je me renseigne beaucoup, je le sais, je le sens, c’est évidement le meilleur choix. Et pourtant, au quotidien, pas encore de vrai déclic. Je mange végétalien quelques semaines par ci par là, végétarien la plupart du temps, sans que cela soit encore pour autant “ma norme”. Je trouve en effet le processus très lent. Et la peur du jugement des autres ou de l’isolement joue beaucoup (“hé, on se fait une soirée raclette ce soir, tu viens?”)
J’ai commencé par supprimer le lait. c’était vraiment facile, j’ai toujours eu horreur de ca, mais le fromage, pas encore.
Bref, plein d’envie et de contradictions aussi, même si je sais, au fond, que ce n’est qu’une question de temps. <3
Aline - Boutique de créateurs
10 décembre 2015 at 19 h 26 minCela me motive de lire ton article aujourd’hui car hier, après deux jours de santé pas très bonne (et mon intuition qui me dit que ça venait de ce que j’ai mangé), je me suis dit “et si je devenais vegan?”
Je change déjà mon alimentation petit à petit mais il m’est vraiment difficile de tout changer, le Mcdo et la viande en général, j’en mange encore et puis, les gâteaux industriels, pff…
La seule chose que j’ai arrêté depuis très longtemps, c’est le lait de vache… euh quoiqu’il y en a sûrement dans les gâteaux industriels…
Pour l’instant, j’ai décidé de cuisiner un peu plus. J’ai déjà lâché les cosmétiques industriels alors c’est déjà un pas en avant.
J’ai lu qu’il fallait environ 21 -30 jours pour l’homme pour que son cerveau puisse s’habituer à une nouvelle routine.
la Cigale ou la Fourmi
10 décembre 2015 at 20 h 19 minCoucou Gala,
Je suis contente de lire ton article puisque c’est bien ce que je ressens: un malaise face à ma consommation de viande, mais je ne sais pas comment la remplacer, Comment vivre sans…on m’a effectivement appris, depuis l’enfance, qu’il FAUT manger de la viande pour être en bonne santé.
Donc résultat, je suis un peu perdue…j’en mange de moins en moins, mais je n’ose pas sauter le pas de l’arrêt total.
Parce que je me ne me sens pas assez informée en fait: mais les choses bougent et vont bouger: il faut que l’on sorte de nos idées reçues et des idées qu’on nous a mises dans la tête, depuis petits.
Ma fille (7 ans) refuse de manger de la viande: et je suis contente qu’elle le fasse. Mais, en tant que mère, je me demande si elle n’aura pas des carences, par quoi remplacer etc.
Je pense que pour ma part, les choses vont se faire progressivement, au fur et à mesure de mes découvertes et de mes recherches.
Une chose est par contre sûre: je ne veux plus qu’un être souffre pour mon bien-être. Cette surconsommation d’êtres vivants est infâme. Et pourtant j’y participe.
Bravo à toi, j’ai hâte de passer complètement le pas, en plein confiance.
Bises.
Anej
11 décembre 2015 at 1 h 36 minSi tu manges varié tu ne risques pas d’être en mauvaise santé sans viande 🙂 Basiquement, la viande, c’est des protéines (mange des légumineuses, en salade, en tartinade, en sauce, utilise les pour épaissir tes soupes, fais-en des fonds de tarte, des steaks végés, etc, et des céréales), du fer (pareil, dans les légumineuses, les céréales complètes, etc, à associer avec de la vitamine C si possible, jus d’orange, persil, chou…), du mauvais gras…
Fais juste attention au fer, beaucoup de végé (notamment les femmes réglées) sont carencées en fer. De manière générale, l’équilibre vegan il me semble c’est 1/2 de légumes, 1/4 de légumineuses 1/4 de céréales. Ajoute des noix/graines de temps en temps, en purée à tartiner ou telles quelles à saupoudrer sur les salades par exemple.
Voilà! Maintenant mon retour sur cet article.
Je suis végétarienne depuis mes 11 ans, je mange végétalien à la maison depuis 3 ans, et je ne vais pas plus loin. Je n’arrive pas à expliquer pourquoi c’est si dur. J’ai l’impression d’avoir perdu ma volonté, j’ai l’impression souvent que c’est déjà énorme ce que je fais, que je n’ai pas besoin d’aller plus loin. Mais des fois quand même j’aimerais bien avoir la fierté de me dire “vegan”. Je suis en Nouvelle-Zélande en ce moment, il y a plusieurs options végétaliennes dans la ville où je vis, et les gens connaissent le végétalisme, bien davantage qu’en France. Aussi je pense à devenir vegan. Mais je sais qu’en rentrant en France ça va être à nouveau extrêmement dur, ne rien pouvoir manger à l’extérieur, et puis le problème soulevé par Marion, celui de l’entourage, notamment mes beaux-parents, qui ont encore une vision négative du véganisme. Certes leurs enfants sont devenus végétariens il y a peu, ils vont donc faire des efforts en matière de plats végé, mais vegan, je ne vais RIEN pouvoir manger, je le sais. Or j’aime tellement manger à l’extérieur et être invitée à manger… Oui je sais, c’est égoïste. Je n’arrive plus à être choquée. J’ai perdu mes convictions, ma motivation. Je voulais absolument cesser d’acheter des produits laitiers, au moins, dans mon quotidien; j’ai donc sacrément lutté il y a quelques années pour vaincre mon addiction au fromage, mais j’ai l’impression que c’était ma dernière lutte. Ce qui me motive tout de même, c’est la certitude qu’après, c’est plus simple. Comme pour le fromage:lutte acharnée, et désormais je m’émerveille de voir à quel point c’est simple. Je sais que je pourrais être dégoûtée par tous ces produits, et ensuite ne plus jamais revenir en arrière. Aussi il faudrait que je me force le temps de la nouvelle-zélande, au moins, et peut-être que quand je rentrerai en France tout me semblera plus simple.
Ophélie
10 décembre 2015 at 20 h 43 minHello !
Merci de nous encourager constamment à devenir plus respectueux de la nature, des animaux et de notre corps.
Je mange de moins en moins de viande, de laitages, d’oeufs qui ne viennent pas des poules de notre jardin et de gluten.
Néanmoins j’aime beaucoup le poisson. J’essaye d’acheter les espèces qui sont les moins menacées ou des poissons d’élevage bio. Si j’ai clairement compris en quoi consommer de la viande est mauvais pour notre organisme, j’aimerais savoir ce qu’il y a de nocif dans le poisson ou dans les crustacés.
Par ailleurs, j’applique le régime dont je te parle uniquement chez moi.
Je mange régulièrement au restaurant ou chez des amis et le gluten, le lait, la viande, les oeufs sont PARTOUT. Du coup je ne sais pas quoi faire… Est-ce que je me coupe du monde pour manger uniquement chez moi (les restos vegan, à part à Paris c’est encore assez rare), est-ce que je regarde mes amis/famille manger des raclettes sous mon nez pendant que je me rabats sur une salade, est-ce que je prends la tête à tous mes proches (ils n’ont pas l’intention de devenir vegan, pas moyen de les convertir) en leur disant “Ok, je viens manger mais vous faites un plat exprès pour moi” ?
La question que je te pose derrière tout cela c’est : Comment tu fais ? Quand tu sors, quand tu reçois… J’aime beaucoup reçevoir et si un jour j’annonce que ce soir le menu est vegan, ils vont trouver ça marrant une fois mais ça va vite les agacer…
Du coup, j’aimerais vraiment avoir tes astuces si tu en as et ton idée là-dessus.
Merci encore pour tous tes conseils et tes recettes,
A bientôt !
Ophélie
Gail
18 décembre 2015 at 19 h 46 minSalut Ophelie,
Je me permet de te repondre 🙂
Tu dis “Si j’ai clairement compris en quoi consommer de la viande est mauvais pour notre organisme, j’aimerais savoir ce qu’il y a de nocif dans le poisson ou dans les crustacés.” Il suffit de voir l’état de nos mers et oceans pour vite deviner ce qui est nocif pour notre corps 😉 La plupart du temps on commence a devenir vegetarien pour manger plus sainement et moins engloutir de cochonnerie. Mais ensuite viens le “C’est un être vivant ! Pour mon propre plaisir je permet de tuer cet être vivant qui n’a rien demandé” et que ce soit nocif ou non on arrete tout simplement d’en manger. Continue ta demarche en tout cas, petit pas par petit pas c’ést deja super !!
Pour les proches, les sorties et les invitations ce n’est pas evident effectivement… Lorsque l’on est invité il s’agit d’un buffet donc j’apporte quelque chose que je peux manger. Lorsque j’invite, mon mari cuisine la viande à coté, malheureusement, genre si nos invités n’ont pas de viande ou poisson c’est grotesque ! Il accepte ma difference alors j’accepte la sienne. Pour les restaurant je fini toujours avec une salade… Je demande la viande a part et j’enleve les oeufs (j’ai un degout profonds pour les oeufs au restaurant…).
Je ne suis pas encore 100% vegetalienne mais je suis en pleine demarche de renseignement et j’ai trouvé plein ds recette sur le net qu’il me tarde d’essayer ! Il faut aller a son rythme 🙂
Bon courage dans ta demarche, et si ça me plait pas aux autres
Gail
18 décembre 2015 at 19 h 47 minOups, et si ça ne plais pas aux autres ce n’est pas grave, le principal est que tu sois en accord avec tes valeurs !
Marion
10 décembre 2015 at 20 h 59 minMerci pour ce chouette article, simple mais qui met vraiment le doigt sur une situation qui est vécue par énormément de monde… Ma mère par exemple a lu tous les livres possibles sur le végéta*isme : le cri de la carotte, no steak, bidoche etc, elle a vu des tas de vidéos horribles, elle adhère à 100% mais impossible pour elle d’arrêter la viande.
Et moi c’est un peu pareil mais au stade au dessus. Je suis vraiment devenue végétarienne du jour au lendemain sans aucun effort, sans “craquage” ni rien, cela fait trois ans, mais maintenant, impossible de passer au végétalisme/véganisme… Je n’y arrive pas.
Je pense que ça dépend de l’entourage. Je ne dis pas ça contre toi mais c’est facile d’encourager les gens à devenir vegan quand notre entourage a été très réceptif. On imagine pas forcément que pour certaines personnes cela peut devenir un véritable suicide social. Rien que quand j’ai annoncé à mon mari que j’avais décidé de devenir végétarienne, il a fait la gueule et m’a mené la vie dure pendant des mois. Il avait tellement honte qu’il ne voulait plus que j’aille diner chez sa famille ou que je l’accompagne au restaurant.
Trois ans plus tard, même si il ne comprend toujours pas ce choix, il me laisse enfin tranquille avec ça mais je n’ose même pas imaginer ce qui se passerait si je devenais vegan…
lesdoucesparoles
10 décembre 2015 at 21 h 35 minCoucou,
Merci pour ton article, j’ai beaucoup aimé. Je suis un peu comme toi, je me demande souvent comment font les gens pour ne ressentir aucune culpabilité envers les animaux. Comme tu l’expliques très bien, malheureusement la plupart des personnes pensent que l’Homme est supérieur à l’animal. Et pour moi, il n’y a rien de plus faux.
Je pense aussi que ce qui empêche les personnes à sauter le pas, c’est qu’il existe tellement de fausses idées que ça peut faire peur… Heureusement qu’il y a des blogs comme le tien pour remettre les choses à l’heure 🙂
Je te souhaite une bonne soirée !
Murielle
11 décembre 2015 at 10 h 55 minBonjour Gala,
et merci, rien que pour avoir créer ce blog, j’ai 56 ans, et depuis longtemps je mange bio, je viens d’acquérir un terrain pour y planter des arbres fruitiers, c’est un vieux rêve, de plus je suis encore plus motivé, par la prochaine naissance de ma petite fille, je veux simplement dire, qu’après tant d’années, je désire devenir vegan, ce comportement alimentaire devrait toucher plus de personnes, car la cruauté des hommes est sans limite, je pense au thème d’actualité parmi d’autres concernant le gavage des oies et canards, pour le foie gras, qui est de plus très mauvais pour la santé, merci de m’avoir lu, et bonnes fêtes de Noel.
Jérôme
11 décembre 2015 at 12 h 20 minSalut Gala,
J’ai laissé un long commentaire à Mathilde mais je vais faire beaucoup plus court ici… MERCI ! 🙂
Leslie - Tache de Rousseur
11 décembre 2015 at 12 h 56 minMoi je suis quasi flexi-vegan on va dire, j’invente mes propres termes ^^
En gros : je suis végétarienne donc pas de viande ni poissons ni crustacés. Je n’achète jamais de lait, ni yaourts, ni beurre, ni oeufs.
MAIS je continue le fromage en réduisant, parce que je ne trouve pas de fromage végétal autour de chez moi et que je n’ai pas encore testé d’en fabriquer moi-même. Par ailleurs j’achète de la pâte à tarte bio mais qui contient du beurre, parce que c’est plus pratique et que je ne saurais pas où acheter une pâte vegan et que j’ai la flemme de la faire moi-même.
Si je vais chez des gens ou au restaurant je mange végétarien mais pas vegan pour plus de praticité, parce que déjà une des fois c’est compliqué d’avoir un plat sans viande ni poisson quand il n’y en a aucun à la carte, alors si je demandais vegan je pense qu’on me servirait du pain et de l’eau ^^
Quant aux cosmétiques, je me suis beaucoup renseignée cette semaine et je vais finir tous mes produits bio mais non cruelty free pour ne racheter que ceux qui le sont !
A terme, je compte devenir totalement vegan chez moi, mais en extérieur ça me paraît compliqué pour l’instant. Je redoute déjà énormément Noël car je sais que comme chaque année je vais avoir le droit à beaucoup de réflexions désobligeantes parce que je ne mange pas le foie gras ni le reste. Sauf que comme le sujet me touche de plus en plus j’ai peur de m’énerver et de traiter toute ma famille d’égoïstes et de gens sans coeur 🙂
Pour fini sur ce commentaire très très long, je pense que tu touches le coeur du problème avec ton titre, la zone de confort c’est exactement ça ! Super article comme d’habitude, moi ça fait 6 mois que j’essaye d’écrire des billets sur mes convictions sur mon blog mais j’ai peur de ne pas y arriver sans juger donc je préfère m’abstenir pour l’instant.
Echo&Narcisse
11 décembre 2015 at 14 h 22 minDevenir vegan est possible, mais c’est vrai que c’est difficile quand on est en dehors de chez soi .
Mamzelle Mondaye
13 décembre 2015 at 1 h 16 minJe pense que ton article reflète bon nombre de parcours. J’étais “vegan” pour les cosmétiques et les produits ménagers depuis petite. En fait la famille l’était. On consommait le peu de viande que “l’on” produisait avec amour. Parce que oui, on avait un profond respect et énorme amour pour notre cochon, nos moutons… On en mangeait peu. Et puis, mes parents ont commencés à acheter de la viande en supermarché. On s’est mis à en manger plus. Par contre, il était hors de question d’acheter des produits testés sur les animaux (cosmétiques, ménagers, médicamenteux…). D’une certaine façon, j’ai toujours été sensibilisé. Quand j’ai pris mon premier appartement à 18ans, je ne mangeais plus que de la viande le WE chez mes parents. Quand je me suis installée avec mon chéri, il s’est mis aux legumes et je me suis remise à la viande quotidiennement, jusqu’à ce que mon corps me fasse comprendre que ce n’était plus possible. Alors j’ai de nouveau baissé la consommation à 1 fois par semaine puis 1 fois par mois. Puis plus du tout (un peu forcée par une indigestion alimentaire dûe à la viande!). Je me suis renseignée… Beaucoup… Je continue… Petit à petit, je prends le chemin du végétalisme/veganisme. Et j’adore ca. Je découvre de nouveaux horizons culinaires. Je me demande simplement pourquoi j’ai attendu si longtemps. Pour autant, j’ai un profond respect pour certains éleveurs, certains chasseurs… J’essaie de ne pas mettre tout le monde dans le même panier, comme ont tendance à le faire de nombreux omnivores qui ne veulent pas sortir de leur zone de confort justement. J’ai quand même eu quelqu’un qui récemment m’a dit que “vegan, c’est la dictature!”… Ca ne laisse pas vraiment rêveur ce genre de discours. Ceux qui n’ont pas compris et qui reste dans… Leur zone de confort 🙁
Mamzelle Mondaye
13 décembre 2015 at 1 h 18 minDésolée pour les fautes, il est tard!!!
Belinda
13 décembre 2015 at 9 h 07 minMerci pour cet article qui me réconforte dans notre lenteur à faire cette transition…
Nous sommes parents de 4 enfants (14, 10, 7, 4ans) et sommes végétariens depuis plus d’1an1/2 pour diverses raisons.
Pas facile de se lancer seule malgré toutes les infos que l’on peut lire ici ou là. Nous avons commencé par supprimer toute chair animale (et remplacer la crème par de la soja et le beurre par de la margarine-qui a tout de même des traces donc on y réfléchi aussi 😉 )mais avons garder les œufs et produits laitiers.
Ceci-dit depuis 1 ou 2 mois je n’achète plus de lait animal et les enfants, malgré réticence et appréhension, s’y sont bien mis maintenant au laits végétaux divers et variés. Nous achetons aussi de moins en moins de yaourts et on privilégie les sojasun et sojade.
Par contre nous sommes faibles devant le fromage 🙁
Habitant à la campagne beauceronne nous n’avons quasi rien pour y faire nos courses (bio, éthique, vegan etc…) Nous avons bien une petite boutique bio à 12km mais j’insiste sur le mot petite; bien qu’on y trouve de plus en plus de produits végé le choix reste plus que limité
je n’ose pas prendre le temps (oui oui c’est bien le terme!) de faire mes propres fromages végétaux. Il faut souvent des noix “fraîches” que je ne trouve pas facilement ou bien alors à 50mn de route!!!!
Dans notre entourage c’est plutôt difficile, la famille s’y est faite (mais on ne mange que rarement tous ensemble) et beaucoup de copains/amis ne comprennent pas trop et soit ne se prennent pas la tête pour ce genre de chose (cause animal, éthique, santé….) soit le même discours encore et encore sur les carences diverses et variées d’un régime végé
bref, mon mari s’en fiche un peu (peut-être parce que c’est un homme 😉 ) mais moi j’en souffre de temps en temps de toute ces incompréhension…
Nous faisons aussi attention à nos déchets, je n’achète que des produits bio pour la cosmétique (et j’en fabrique aussi) mais par contre je trouve que tout ça est un budget énorme pour nous (bien plus qu’avant d’ailleurs et à 6 c’est difficile de s’y retrouver 🙁 ), est-ce parce qu’on ne trouve pas tout ce que l’on veut proche de chez nous et que je ne cuisine pas encore assez….bref compliqué mais on continu 😉
Les Petites Choses de Fanny
13 décembre 2015 at 21 h 56 minTellement de bienveillance dans cet article, merci <3
Lys bLanc
14 décembre 2015 at 8 h 07 minFranchement j’adorerais être au moins végétarienne , vegan, je ne sais pas…
Parce que d’abord j’ai peur de maigrir ( 49kg pour 1m68) . Je n’aime pas faire à manger, ça me gonfle, faut le dire. Mes 3 mômes et le marin n’aiment jamais ce que je prépare.Et enfin je suis très difficile, je n’aime pas vraiment les legumes ( mais je me force)
Donc pour le moment je me contente d’etre flexitarienne ( enfin j’essaie car mon mari m’achète tout le temps de la viande, il faudrait que je l’empêche d’aller chez le boucher). Je vais laisser mon corps s’habituer lentement au changement de régime et il faut que je fasse un stock de recettes rapides et bonnes.
Voilà!
Bon lundi.
Lem
14 décembre 2015 at 13 h 48 minIntéressant cet article que je découvre via Hellocoton.
Je suis d’accord qu’il faut se battre pour la cause animale, parce que dans la société de consommation dans laquelle nous sommes c’est clairement un devoir.
Mais je tends à penser qu’à l’origine il y a bien cycle de vie, l’homme doit chasser pour se nourrir, comme le lion chassera pour tuer une gazelle. L’Homme est un être carnivore (mais pas que…) de toute évidence. Et lorsque l’on regarde un film comme “Le dernier trappeur” on comprend, l’union de l’Homme et de la nature. Que si la chasse est appliquée en respect avec la faune et la flore environnante, cela peut s’intégrer parfaitement au cycle naturel.
Toutefois, l’Homme a totalement dérapé… Juste la notion de propriété, posséder un chien, un chat, un cheval,montre à quel point on se sent supérieur et au dessus des autres espèces.
Ne serait-il pas mieux de voir des chevaux en liberté?
Je suis une baby vegan, mais ce que je remarque beaucoup au cours de mes recherches, c’est que les gens achètent beaucoup de produits qui ne viennent pas de France parce que c’est dans l’air du temps type graines de Chia, ou baies de Goji, mais avons-nous seulement penser aux effets de la surproduction de ces produits et à leur import?
Bref bonne journée
Liloute
15 décembre 2015 at 22 h 52 minTrès bon article!! Le plus dur pour moi c’est “d’avouer” (triste mot) que je ne mange plus de protéines animales… Je n’ai pas encore franchi cette étape. Heureusement que je suis rarement invitée 😄😄
Gail
18 décembre 2015 at 18 h 16 minSuper article !!
Je suis vegetarienne depuis 9 mois suite a un challenge personnel “1 mois de vegetarisme”. Ça m’a plus, je me sentais mieux alors j’ai continué l’aventure sans regret ! Je suis de celle qui a du regarder une serie de video choquantes pour reellement realiser ce que les animaux aubissent au quotidien pour le “plaisir” culinaire des Humains.
Je ne boit plus de produit laitier mais mange toujours des produits derivés. Pas de fromage mais je suis gourmande alors je craque sur des gateaux industriels… Les oeufs je les prend fermier, bio et elevé a l’air libre. Mais voila depuis quelque temps je songe de + en + a devenir vegetalienne et au fur et a mesure devenir vegan en remplaçant petit a petit mes produits/vetement etc. Je sais que j’aurais du mal avec le miel dans le sens où je l’utilise pour soigner mon acné.
Ce choix de vie est mon challenge de 2016 !
J’avoue que j’ai un peur de l’isolement, de l’incomprehension des proches mais tant pis, le bien etre des animaux avant !
Je vois au vu du nombre de commentaire sous cet article qu’il y a une vraie prise de conscience et ça remplie mon coeur de joie !!
Lydie
16 janvier 2016 at 19 h 41 minLa fin de ton article m’a été très perturbant! Tu parles qu’en général ça prend du temps d’abord on se renseigne longtemps, on se pose des questions et petit à petit ça vient…
En fait je me vois (plus ou moins) dedans, je crois ne pas encore être prête pour tout ça.
Récemment j’ai décidé d’arrêter d’acheter tout cosmétique étant testé sur les animaux. J’aime vraiment à cette idée, elle correspond à mes valeurs.
Mais si mes valeurs sont de ne pas faire de mal au animaux pour nous petites personnes humaines, alors ce que je mange au quotidien n’est pas en correspondance à mes valeurs…
C’est là que c’est perturbant parce qu’alors, comme tu le dis, je devrais changer beaucoup de mes habitudes et ce n’est pas évident!
Du coup j’y vais doucement, d’abord j’utilise et remplace tous mes produits par des non testés sur animaux, après, je verrai bien, j’irai à ma cadence, si j’arriverais à devenir vegan/végétarienne.
Avant je ne comprenais absolument pas les vegan, à présent si.
Je crois être en “transition” et ce qui est étrange est de s’en rendre compte.
Bisous et au passage, j’adore tes articles même si je ne laisse pas souvent de commentaires! 🙂
emerentine
23 mars 2016 at 12 h 47 minBonjour, je découvre ton blog qui est TRES inspirant. Merci pour ces articles. Si je lis c’est déjà que je comprends mieux le courant vegan et ça fait plaisir de trouver quelqu’un d’ouvert, c’est important pour transmettre tes valeurs, alors déjà merci.
Grande amatrice de foie gras, je n’en mange plus depuis deux ans, pas pour les animaux mais parce que j’en suis dégoutée (surconsommation de noel), ton article sur cet incontournable des fêtes m’a ouvert les yeux sur toute la souffrance qui se cache derrière.
Très gourmande, je ne m’imagine pas ne plus manger de charcuterie, des poissons et fruits de mer, pour la viande on a déjà bien réduit mais cela reste un vrai plaisir à partager, les produits laitiers car je fais mes yaourts et nous mangeons beaucoup de fromages du producteur. C’est un régal dont je déteste me priver, après une grossesse ce sont les premieres choses sur lesquelles je me jette.
Pourtant je suis plutôt activiste de l’écologie totale et ton raisonnement me convient. C’est difficile de digérer toutes ces informations contradictoires. Alors en attendant que je franchise certains paliers, merci de continuer à encourager toutes les démarches avec bienveillance.
Laurianne
28 mars 2016 at 20 h 22 minBonjour,
J’ai découvert ton blog grâce à un reportage de “On n’est plus des pigeons” où tu présentais une recette de déodorant. J’ai été intriguée (et je compte d’ailleurs tester ta recette) et j’ai commencé à parcourir ton blog. Très joli, très bien écrit avec pas mal d’articles très intéressants présentant d’autres alternatives aux cosmétiques 😉
Après (c’est là que je risque de bien me faire pouiller), la seule chose que je reproche à ton blog c’est le fait que pour toi manger de la viande c’est juste MAL et qui fait de nous des gens cruels. C’est du moins l’impression que je ressent quand je lis certains articles.
Personnellement, je mange de la viande parce que j’aime ça tout simplement. Mais ça ne veut pas dire que je suis pour la cruauté envers les animaux et que je me mets des oeillades. Pour autant, j’ai une conduite responsable, je me renseigne sur les produits que j’achète et leur impact écologique ou auprès des animaux, je réduit ma consommation de viande.
Voilà, malgré ce petit bémol, je voulais te dire que pour autant j’apprécie beaucoup ton blog même si nous n’avons pas les même conceptions et que même si je ne suis pas du côté vegan de la force (j’apprécie de manger vegan de temps en temps mais j’apprécie de manger omnivore aussi) je trouve que c’est un blog qui apporte beaucoup de choses ^^
Emy
26 septembre 2016 at 22 h 39 minSuper article ! Je suis végétarienne depuis 1ans et demi et j’en suis bien contente. La transitition végétalienne est difficile, j’ai pris du poids en passant végétarienne, j’ai été voir une nutritionniste qui m’a fait “peur” sur mon mode de vie, notamment sur l’apport des protéines et que tout passait par les oeufs et les produits laitiers (le soja, mais je suis pas fan) vu que je ne mange pas de chaires animales. Je mange les oeufs de mes propres poules qui ne sont pas fécondés et je réduis les produits laitiers au maximum même sur avis contraires de mon médecin généraliste et nutrionniste… La transition sera difficile car je vis avec un omnivore qui tolère mes convictions mais y’a des limites (c’est lui qui cuisine…). Et Je vis très mal le jugement d’autrui et commence à ne plus supporter le spécisme m’environnant. Je suis toujours obligée de me justifier et on me demande des comptes constamment, ça m’épuise… Je vis à la campagne entourée d’éleveurs qui me disent aimer les animaux mais qui peuvent les tuer, les envoyer à l’abattoir ou partir à la chasse sans ciller d’un poil ! Je suis choquée par toutes ses personnes qui n’entendent pas mes arguments sur mon boycott des zoos, des cirques, des aquariums, du cuir, des cosmétiques, même des bonbons etc… ! Je considère les animaux comme mon égal et ça choque les gens… Parfois tout le malheur des animaux me donne la nausée… Le quotidien est difficile : un ami nous demande de nous cotiser pour qu’il s’offre un sac à main en cuir d’une valeur inestimable puisqu’il provient de la peau d’un veau, qu’on me demande de cautionner le foie gras, le fait de jeter la viande ou le poisson, de tolérer des conversations sur la chasse, tout ça sans rien dire et surtout de rire à leur blague… ! Je suis dans une période difficile où un fossé se creuse avec la plupart de mon entourage et ça c’est le plus dur !! Trouver le juste milieu entre être végéta*ienne et ne pas devenir antisociale malheureusement… Quand je croise une végéta*ienne, je me sens libre et comprise ! Je vais sur les forums parfois trouver un peu de réconfort, mais je trouve que les végéta*iens sont parfois très autoritaires, froid limite dictateurs dans leur propos. Ce qui justifie encore mes craintes : Si je deviens végétal*ienne je pense que je ne supporterai plus toutes personnes qui abusent d’un animal… Autrement dit, je n’aurai plus de patience pour supporter mon entourage… Ca me fait plaisir de lire ton blog dans ses moments là ! Il est très positif et ça me motive à continuer mon engagement !
Camille
26 octobre 2016 at 7 h 52 minBonjour Gala!!
J’aime beaucoup ton blog et principalement cet article dans lequel je me retrouve. Cela fait 1an que je ne mange plus de gluten ni de lactose et environ 3 semaines que je suis végétarienne. En effet, mon alimentation est plus variée et tous mes problèmes de digestion ont disparu, mais il reste un point noir : la pression de l’entourage et les remarques stupides et méchantes que je me prends en pleine figure…Si tu as une solution pour y faire face, je suis prenante. Bonne journée 🙂
Isa
16 avril 2019 at 15 h 16 minBonjour!
Je me suis mise au vegan il y a environ 3 semaines et côté alimentaire, ça se passe très bien pour moi qui était pourtant une viandarde acharnée. Mon problème maintenant que mes stocks de produits d’entretien et d’hygiène s’épuisent, c’est de trouver leur remplaçants en cruelty free et qui ne soient pas hors de prix. Et concrètement c’est dur. Beaucoup d’informations contradictoires sur les marques, j’ai croisé les différents labels (Leaping bunny, peta, one voice…) et j’ai effectivement trouve des marques fiables (Ecover, Etamine du Lys pour les produits d’entretien, The Body Shop, Avril , Boho, Le petit olivier pour les cosmétiques) mais je multiplient les prix par 3 par rapport aux marques classiques de supermarché!!!!
Donc je vous demande votre aide, quelles marques utilisez vous, où les achetez vous et est-ce que budgétairement vous vous y retrouvez?
Merci d’avance 🙂